Pour la fermeture du « Bastion social » – 24/03 à 14h aux réformés.

Uni-e-s contre l’extrême droite à Marseille et partout ailleurs !

Les fascistes n’ont pas leur place, ni à Marseille ni ailleurs !

Manifestation contre l’ouverture du Bastion Social à Marseille. Le 24/03 à 14h aux réformés.

Le 24 mars sera inaugurée à Marseille une section du Bastion Social.

Le Bastion Social, c’est une organisation néo-fasciste née des cendres du Groupe Union Défense. Le local qui ouvrira ses portes à Marseille sera géré par des ancien.ne.s membres de l’Action Française Provence. Sa stratégie est calquée sur celle des nationalistes italien.ne.s de CasaPound : s’implanter localement, en ouvrant des lieux qui se veulent populaires, à vocation sociale et solidaire.

Solidaire et populaire, uniquement sur le papier, et de manière très sélective. Cette prétendue « charité » ne s’adresserait en réalité qu’aux SDF blanc.he.s et de nationalité française, mais même cela n’a jamais été mis en œuvre. Comme depuis toujours, l’extrême-droite se fout des gens qui vivent dans la misère, et ne fait que monter les pauvres les un.e.s contre les autres.

Derrière le Bastion Social, un réseau d’extrême-droite. Leurs membres partagent des idées racistes, sexistes, xénophobes, anti-LGBT… mais viennent de diverses mouvances : catholiques intégristes, royalistes, nationalistes, néo-nazi.e.s… Des élu.e.s FN ont également apporté leur soutien au Bastion Social, notamment Stéphane Ravier, maire des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille.

Leur présence nous imposera une tension quotidienne. Ces mêmes tensions qui ont été largement ressenties depuis l’apparition d’un local de l’Action Française dans un quartier populaire du centre-ville marseillais. Dans les villes atteintes par le Bastion Social (Lyon, Strasbourg, Chambéry, Aix), les agressions fascistes se sont multipliées et banalisées.

À nous de montrer que les idées et les valeurs du Bastion Social ne sont ni les nôtres, ni celles de notre ville.

LE BASTION SOCIAL N’A PAS SA PLACE À MARSEILLE !
Soyons nombreuses et nombreux à nous y opposer, dans la rue, le 24 mars !