Le 115-Sara réoriente vers des structures d’hébergement.

Le seul conseil du 115 aux demandeurs d’asile qu’il met à la rue à la fin de la trêve hivernale ? Aller se faire voir chez les collectifs auto organisés. Qui n’ont ni les capacités ni l’envie de se substituer aux institutions. Dans le même temps la préfecture et la mairie dégagent tous les campements et squats des gens qui tentent de survivre à la rue. Et avec la régionalisation (loi Asile entrée en vigueur en janvier, qui oblige les demandeurs d’asile de toute la région de se domicilier et faire leurs démarches à Marseille), d’autres centaines de personnes doivent quitter les hébergements qu’ils avaient pu trouver dans d’autres départements et se retrouvent eux aussi dans les rues de Marseille.
Qui sème la misère récolte la colère !
Viens t’organiser avec celles et ceux qui refusent les expulsions et les traques en cours !
(Pas la peine de chercher loin pour leurs adresses, elles sont sur ce papier distribué par le 115)
(le Sara c’est aussi le prestataire social qui collabore aux expulsions des squats du bâtiment H au Parc Kalliste ou du A du Parc Corot, de la Caserne Massena etc…)