SOUTIEN AU COLLECTIF DE BRIANÇON EN AIDE AUX PERSONNES MIGRANTES (COUVERTURES DE SURVIE)

Appel participatif pour financer un achat de couvertures de survie afin de soutenir les personnes migrantes, franchissant la frontière franco italienne du côté des Hautes Alpes, à leur risque et périls, à travers des cols périlleux et extrêmement dangereux.

L’objectif est de récolter au plus vite au moins 300 couvertures (coûtant 1,57euros l’unité). Même quelques euros sont les bienvenus !

Pour les personnes intéressées, vous avez plusieurs possibilités pour y participer :

-se mettre en lien direct avec le collectif (passer le Mardi à 19h au local 8 rue Barbaroux 13001)

– faire un virement : IBAN : FR76 1027 8089 7100 0207 5940 107
[Code banque 10278] [Code guichet 08971] [Numéro compte 00020759401] [Clé RIB 07]
en spécifiant comme objet « couverture de survie »

– envoyer un chèque à l’ordre de l’association « Al Manba » à l’adresse suivante :
Al Manba
c/o Mille Bâbords
61, rue Consolat
13001 Marseille

 

Grand Banquet des Dubliné.es ! – vendredi 10 Novembre – 12h @ Prefecture

Dans la foulée de la Grande Marche STOP DUBLIN, STOP EXPULSIONS ! entre le Prahda de Vitrolles et la Préfecture de Marseille dimanche 29 octobre, les Marcheurs appellent tous les dubliné.es et leurs soutiens à un grand repas pris ensemble devant la Préfecture de région à Marseille pour continuer d’exiger un dédublinage général et le droit s’asile pour tous et toutes. C’est ce vendredi 10 novembre à partir de 12h. Et ça peut aussi se passer devant toutes les préfectures du pays !

GRANDE MARCHE REGIONALE STOP DUBLIN ! STOP EXPULSIONS ! DROIT D’ASILE POUR TOUS ET TOUTES !

GRANDE MARCHE REGIONALE
STOP DUBLIN ! STOP EXPULSIONS !
DROIT D’ASILE POUR TOUS ET TOUTES !

Dimanche 29 octobre

A l’appel des exilé.es regroupé.es dans les PRAHDA de Vitrolles et Gémenos

9h30 : départ de Vitrolles
Devant l’hôtel Formule 1 (2 Draille des Tribales, aéroport MP2)

15h : Marseille – départ en manifestation
Devant la station de métro Bougainville (terminus M2)

L’Etat accentue la répression contre les étrangers-ères :

Règlement Dublin : depuis plusieurs mois, l’Etat bloque l’enregistrement des demandes d’asile !

Depuis plusieurs mois, les préfectures françaises systématisent les procédures Dublin à l’encontre des nouveaux arrivants : sous prétexte qu’ils aient parcouru d’autres pays européens avant d’arriver en France, elles refusent l’enregistrement de leur demande d’asile et programment leur expulsion vers les pays d’entrée en Europe (Italie, Grèce, Bulgarie), à qui elles délèguent l’examen de la demande d’asile. Or, non seulement les procédures d’asile ne sont plus garanties en Italie, en Grèce ou en Bulgarie pour les personnes qui y sont expulsées, mais ces pays expulsent à tour de bras vers les pays d’origine, au Soudan, Tchad, Niger, Guinée… Cette politique a pour objectif d’empêcher l’accès à l’asile pour l’écrasante majorité des populations migrantes en France et est un signal négatif lancé aux nouveaux réfugié.es d’Afrique et d’Asie qui tenteraient de rejoindre l’Europe.

Dans le huis-clos des « centres d’hébergement » de l’Etat :
Tri des étrangers-ères, isolement et accélération des expulsions !

Comme ailleurs en Europe, les expérimentations de centres se multiplient et il ne s’agit plus seulement pour l’Etat d’assumer ses obligations d’hébergement d’urgence des réfugié.es. Cet été, 62 nouveaux centres ont essaimé à travers la France sous l’acronyme PRAHDA (Programme d’Accueil et d’Hébergement des Demandeurs d’Asile), dans des hôtels Formule 1 donnés en gestion à l’association ADOMA (ancienne Sonacotra). Expulsés de Paris et Calais, mais accueillis depuis des mois par les habitants des villes et des villages de notre région, des centaines d’exilé.es marqués d’une procédure « Dublin » se sont vus brutalement transférés dans ces centres à Gémenos, Vitrolles et Villeneuve les Maguelone… dans l’attente de leur expulsion ! Loin de tout contact avec la population, sur des sites « idéalement » situés à proximité du tarmac ou de la prison (celle de Villeneuve les Maguelone, à Montpellier), les premières expulsions ont très vite eu lieu. Avec ces 62 antichambres de la politique de refoulement de l’Etat, c’est l’ensemble du mécanisme d’expulsion des « dubliné.es » qui s’accélère en France !

PRAHDA = PRISON

Les techniques de surveillance et de pression sur les occupants confirment le caractère répressif du PRAHDA. La police est systématiquement présente. Les résident.es assignés à résidence. Les travailleurs sociaux prennent le rôle de matons, agitent la menace d’un règlement intérieur particulièrement répressif et signalent à la préfecture tout écart. Les sanctions contre celles et ceux qui résistent sont le placement administratif « en fuite », qui permet à la préfecture de sortir qui elle veut et arbitrairement du droit d’asile et d’irrégulariser durablement sa situation en France. Conçu comme une alternative à la rétention, ce dispositif pervers n’a rien à lui envier : il vise l’efficacité des expulsions « volontaires » en agitant la menace de la clandestinité et de la privation des droits qu’elle signifie. Les « dubliné.es » sont d’ailleurs invités à se rendre à l’aéroport par leurs propres moyens ! Refus d’accès aux soins et aux droits à l’interprétariat, ouverture systématiquement des courriers administratifs des résidents par une directrice locale, sont des pratiques courantes qui rappellent la taule !

Dans les PRAHDA, mais pas que…

Les exilé.es se mobilisent contre ces nouveaux dispositifs de répression à leur encontre :

 Contre DUBLIN et le torpillage du droit d’asile !

 Contre les centres d’isolement et de rétention !

 Contre les expulsions et les transferts forcés !

 Contre les frontières qu’on nous ferme aux visages !

 Contre le racisme d’Etat et son monde !

REJOIGNEZ LA MARCHE !

SOLIDARITE MAXIMALE !

Face au « piège Dublin » et à la mort programmée de l’asile en Europe

L’arrivée massive depuis 2015 de personnes fuyant les conflits a permis une accélération fulgurante des politiques répressives déjà entamées par les précédents gouvernements en matière d’immigration. Les orientations récentes élaborées pour résoudre cette « crise migratoire » vont toutes dans le même sens : renforcer le contrôle des frontières et restreindre les possibilités de résider légalement en Europe. Moins d’accueil pour plus d’expulsions !

Une politique de rejet délibérée
La soi-disante volonté politique de résoudre ce « drame humanitaire » est mise à mal dans les faits, car si le désastre engendré par les guerres et la misère économique trouvent des causes diverses et souvent complexes, celui qui a lieu au sein de l’Europe est bien la conséquence directe de choix privilégiant le rejet à l’accueil. Nous pouvons ainsi rapidement prendre pour exemples :
– les accords signés avec la Turquie en mars 2016 directement responsables du maintien forcé de près de 15 000 personnes sur les îles grecques et par répercussion en Turquie et dans d’autres pays [1] ; et le rapport d’étape du 6 septembre 2017 préconisant l’augmentation des capacités de détention et des mesures de fichages en même temps que la limitation des possibilités de recours juridiques [2],
– la procédure de relocalisation des personnes bloquées en Grèce et en Italie se terminant le 26 septembre 2017 qui n’a permis en deux ans qu’à environ 29 000 personnes sur les 160 000 initialement annoncées de déposer une demande d’asile dans un pays européen moins surchargé, de nombreux états refusant cette prise en charge [3],
– l’adoption le 28 juillet 2017 d’un programme destiné à renforcer les capacités de contrôle des autorités libyennes en matière de migration et ayant pour effet de laisser aux milices locales le soin de refouler et de torturer les candidats au passage [4] ; ainsi que la mise au ban des organisations de sauvetage en méditerranée cet été [5],
– le projet souhaité par les chefs de gouvernement de l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne, réunis le 28 août 2017, de créer des centres de tri directement dans les pays de provenance et faisant miroiter la possibilité pourtant illusoire d’accéder légalement à partir de ces centres en Europe [6],
– le projet émis par la commission européenne le 27 septembre 2017 prévoyant le renforcement de la durée légale des contrôles au sein de l’espace Schengen pour une durée allant jusqu’à trois ans [7], ainsi qu’une intensification des efforts pour effectuer le retour dans leur pays de 1,5 millions de personnes dans un futur proche [8],
– le projet de loi sur la sécurité intérieure française adopté le 3 octobre 2017 par l’assemblée nationale qui permettra des contrôles d’identités sans motif (légalisation des contrôles au faciès), leur élargissement « aux abords » de 373 gares, ports et aéroports, ainsi que dans un rayon de 20 km autour des 118 points de passages frontaliers [9].
– le projet de loi sur l’immigration qui sera présenté le 12 octobre 2017 par le gouvernement français qui prévoit notamment un doublement de la durée de rétention administrative (soit 90 jours) et une hausse des expulsions dans les pays européens où un premier enregistrement des personnes a été effectué (règlement Dublin) [10].
La prolifération des barrières matérielles et la militarisation des frontières, l’accroissement des capacités d’enfermement et la criminalisation des sans papiers, ainsi que le durcissement des procédures légales sont les mesures bien réelles adoptées au sein de chaque état de l’Union européenne [11].

Le « piège Dublin »
En plus de cela, le mécanisme de tri et de renvoi est complété par l’application du règlement Dublin conçu pour empêcher les personnes de demander l’asile dans le pays de leur choix et pour les contraindre à le faire dans ceux où leur expulsion sera facilitée. C’est par exemple le cas de la Norvège ou de la Suède qui renvoient les personnes de nationalité Afghane dans leur pays ou celui de l’Italie vers le Soudan. Ce règlement, qui sera certainement durci dans sa quatrième version [12], est l’un des principaux obstacles juridiques rencontré actuellement par les demandeurs d’asile.
En effet, toute personne passant par les hotspots de Grèce et d’Italie est dorénavant systématiquement fichée et les dispositifs de renvoi sont maintenant pleinement fonctionnels. C’est le cas en France avec la mise en place d’un système de « camps en cascades » permettant de contourner le droit commun. Au lieu d’une procédure « habituelle », c’est un dispositif d’urgence expéditif qui prend le relai. Les personnes présentes dans les camps à Paris sont placées dans les CAO (Centre d’accueil et d’orientation) en province, puis transférées dans les PRAHDA (Programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile) pour être finalement conduites dans les aéroports… Chaque étape mène à une restriction des droits et des possibilités d’y faire face, chaque étape concrétise un peu plus le passage de l’accueil vers celui de la détention.
La problématique des renvois en Italie qui concernent une majorité de personnes est aujourd’hui de plus en plus accrue, avec notamment : la remise à l’aéroport d’une interdiction de territoire Schengen très contraignante, les renvois dans les camps du sud du pays où il est de plus en plus difficile d’en sortir, une détérioration constante de la prise en charge liée à des procédures plus strictes et des moyens insuffisants. L’annonce de l’ouverture d’une quinzaine de nouveaux centres de rétention (Centres de permanence pour le rapatriement) dans ce pays ne peut que présager une augmentation des expulsions aux dépens des régularisations.
Face à cette politique de rejet, il est urgent de s’organiser à l’intérieur et à l’extérieur de ces centres de tri et de ces camps qui ne laissent le choix qu’entre l’expulsion ou la clandestinité. Des luttes doivent être menées conjointement afin de créer un rapport de force conséquent et d’affirmer notre opposition à toute violation de la liberté de circulation.

STOP DUBLIN ! STOP EXPULSIONS !

Une rentrée pour les migrants… Une rentrée pour tous ? – 20 septembre, 17h sur la Canebiere

Mercredi 20 septembre, 17h :

COURS GéANT de Français Langue Étrangère

au Square Léon Blum, aux Mobiles (kiosque haut de Canebière)

13001 MARSEILLE

Des professionnel.le.s, des bénévoles, des migrant.e.s, des militant.e.s, des citoyen.ne.s se mobilisent

  • contre la diminution de l’offre de cours de français

  • contre la restriction des conditions d’entrée dans ces formations

Un constat alarmant

Des milliers de gens se trouvent sur le territoire français sans maîtriser la langue : étranger.e.s migrant.e.s, avec ou sans papiers, récemment réfugié.e.s ou installé.e.s en France de longue date… c’est toute une partie de la population vivant en France qui n’a pas accès à des cours. Cette réalité est mal connue, précisément parce que ceux et celles qui sont réduits au silence ne peuvent se faire entendre.

L’insuffisance des structures existantes est criante, et ce sont les moyens d’action de ces structures que l’on veut encore réduire, réduction qui s’accompagnera d’une diminution des emplois dans ce secteur malgré les besoins énormes :

  • Février 2017 : la Région PACA, qui a en charge la formation des adultes, a décidé d’arrêter le dispositif de formation ETAPS (accès aux premiers savoirs), arrêt définitif des cours au 31 août 2017.

  • 73 % d’offre de formation en moins pour l’accès aux compétences de base !

  • 800 emplois directement menacés !

  • Des milliers de gens exclus de toute formation !

  • Depuis 2015, la modification des conditions d’attribution des subventions remet en cause le principe d’accueil inconditionnel : les formations ne sont financées que pour les personnes arrivées depuis moins de 5 ans (en situation légale), d’un pays hors Union Européenne… et cela ne concerne pas les Demandeurs d’Asile ! En 2016, la Région avait débloqué pour cette dernière catégorie une enveloppe exceptionnelle… qui vient d’être supprimée !

L’accès au français et aux savoirs de bases devrait être un droit

Les conseillers en insertion ne savent plus où orienter le public qu’ils accompagnent, faute d’offres de formation adaptées. D’autres personnes ne correspondent pas aux catégories administratives prévues et sont de fait laissées de côté.

Plusieurs associations tentent de répondre à des situations d’urgence par un travail bénévole. Avec des moyens dérisoires, elles font face à des besoins immenses et non recensés.

Sourd et aveugle, l’État ne veut pas entendre, ne veut pas voir cette situation qui est un des aspects de la question que posent les migrants à notre société, et plus largement, qui met en jeu l’équité et la justice dont est capable notre société. La question de l’enseignement de la langue ne se réduit pas à la seule question migratoire : ce sont des milliers de citoyens français qui n’ont pas accès aux savoirs de base, dont la maîtrise de la langue est une composante essentielle.

Crispés face à la question migratoire, les pouvoirs publics entretiennent des contradictions : d’un côté, ils réduisent les moyens alloués à l’acquisition de la langue, de l’autre ils exigent de plus en plus de l’étranger qu’il apprenne la langue (papiers conditionnés à un niveau de langue, en particulier pour la carte de séjour de 10 ans à partir de mars 2018).

L’insuffisance des moyens – la question économique – est prétexte pour reléguer, isoler, bâillonner. Mais où est l’intérêt collectif ?

Et quel modèle sommes-nous capables de défendre si nous acceptons de laisser une partie d’entre nous silencieux et sans défense ?

On demande aux gens de se conformer à une loi rédigée dans une langue qu’ils ne peuvent pas comprendre : avoir accès à la langue, c’est la possibilité de parler, de communiquer, et aussi d’expliquer, de s’expliquer, de se défendre. Nous entendons lutter pour un droit à l’auto-défense linguistique.

Ne pas avoir accès à la langue, c’est être emmuré dans un double exil, dans l’impossibilité d’habiter pleinement le lieu où l’on est : une prison, où l’on dépend totalement des autres. Nous entendons lutter pour un droit à l’autonomie linguistique.

Pour un droit à l’autonomie, à l’accès au droit par la langue !

Pour un rétablissement de financements dignes dans le cadre d’une politique cohérente et volontaire !

Pour une offre de formation ouverte à tou.te.s, qui participe, sans faux-semblant, à une véritable lutte contre l’exclusion !

Le Collectif Soutien Migrants 13/ El Manba,

https://www.facebook.com/collectifmigrants13/

Le Réseau Langue Marseille,

Le Collectif FLE Marseille Sud Est,

http://collectif-fle-marseille.over-blog.com/

et des professionnels, des bénévoles, des migrants, des militants, des citoyens…

Cinéma et Débat : MigrantEs en Méditerranée – 20/09 @ Equitable Café

Après le cours GEANT de Français Langue Etrangère au square des Réformés proposé par Le Collectif du français pour toutes et tousà 17h ce mercredi 20 septembre…
Le groupe ciné-programmation de l’Equitable Café invite le nécessaire collectif Soutien Migrants 13 pour une carte blanche, sous la forme de deux projections… suivies du témoignage de Harri, et d’un débat où nous pourrons échanger sur les moyens d’agir, concrètement, à Marseille en solidarité avec celles et ceux qui ont le tort de ne pas avoir de papiers, la situation du collectif et l’actualité de la « question migratoire » (terme douteux employé par nos gestionnaires politiques… comme s’il ne s’agissait pas d’êtres humains) en PACA notamment…

 

 

 

DIMANCHE 16 JUILLET SOIRÉE EN SOUTIEN À LA LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION DES FEMMES, LESBIENNES ET PERSONNES TRANS !

A partir de 18h30 au Guêpier (T1 arret Georges)

18h30 : apéro infokiosk  et DÉPÔT-AUX-ENCHÈRES

Apportez vos lots à donner pour la vente aux enchères! Vous avez un objet super ou trop
kitsch qui traîne chez vous, un compétence particulière à
partager (« Une visite guidée de notre dame de la garde », « Un
massage de la main gauche », « Un cours de pâtisserie vegan »),
plaisir d’offrir et/ou de vider un bout de placard, le
dépôt-aux-enchères est fait pour vous! (Tous les bénefs iront au
collectif.

LA VENTE-AUX-ENCHÈRES AURA ENSUITE LIEU À 21H

Préparez vos lunettes noires et votre petit signe à décocher pour enchérir. Les enchères se feront avec des jetons achetés à prix libre. (Tenue mondaine tolérée mais pas obligatoire.)

19h projection du FILM « UNVEILED » d’Angelina Maccarone (Autriche/Allemagne, 2005, 97 min).

Fariba, persécutée en Iran à cause de son lesbianisme, fuit vers
l’Allemagne mais sa demande d’asile est refusée. Elle réussit
cependant à s’ échapper du centre de rétention sous une fausse
identité masculine.

21h: REPAS ( tartines, gaspacho et maki vegan ) et GRANDE VENTE AUX ENCHÈRES!!

Prix libre en soutien au collectif d’entraide avec les migrantEs femmes
/ lesbiennes / personnes trans

 

Présentation du collectif:
Les femmes, lesbiennes et personnes trans sont nombreusEs à prendre la
route et passer les frontières.
Ces personnes aux parcours multiples sont souvent invisibilisées dans
les médias et les imaginaires. Tout au long de leur chemin, elles sont
confrontées à des violences spécifiques mais rarement prises en
compte ; et quand celles- ci sont prises en compte, c’est trop souvent
en enfermant les personnes dans un rôle de victime qui nie et limite
leur capacité d’agir.
Nous avons créé à Marseille un collectif d’entraide avec les femmes,
lesbiennes et personnes trans qui arrivent sur le territoire européen.
Dans une démarche féministe, nous nous réunissons en non mixité. Ce
collectif sert à briser l’isolement par des moments d’échange,
d’écoute, de partage de savoirs. Par l’accompagnement dans les galères
(juridiques, administratives, médicales) le collectif sert à
surmonter les difficultés et aller chercher de la force pour avancer.
Il est en réseau avec d’autres collectifs.
On a besoin d’agrandir ce réseau et de renforcer nos moyens collectifs.
Ø Avec plus de femmes, lesbiennes et personnes trans ayant des
disponibilités pour l’accompagnement, et / ou avec des compétences
linguistiques, juridiques, médicales …
Ø En collectant des dons pour payer les transports, les frais
médicaux, les téléphones et autres besoins quotidiens des femmes qui
n’ont aucun soutien de l’Etat.Via des membres du collectif ou par
chèque au nom de l’association OSIG Marseille.
Ø En connectant avec d’autres initiatives et d’autres réseaux : de
migrantEs, de féministes, de lutte contre les frontières, de soutien
aux migrantEs, à Marseille et dans d’autres régions, pour échanger
des savoirs et des pratiques Tel 07 58 0738 08.

Le proces Balzi Rossi est le 5 juin à 9:30


La première date au tribunal, en fait, le 5 Juin prochain, à 09h30, ce sera un passage rapide et purement bureaucratique. Il ne nécessite pas la présence des accusés, ni les témoins, puis nous nous réservons les investissements d’énergie et d’idées pour les dates à venir…

Pour le moment, nous avons renoncé à la possibilité de se ressembler devant le tribunal à Imperia alors que nous voulons rendre le processus plus visible au niveau de la communication. Pour cela il y a un événement facebook. Qui croit, cependant, d’avoir le désir et le temps, pourra venir dans la salle pour suivre cette première audience.

Dans l’après-midi, à partir de 16 heures, nous allons nous rassembler sur la place à Imperia, en front de la mer. Ce moment doit être bien rendu visible au max.

Environ 19 heures on dîne à Arci Camalli ensemble, et nous allons vendre des boissons pour soutien aux frais juridiques.

Des 21 heures environs, nous avons organisé le récit de ce qui a été pendant les 100 jours de Balzi Rossi, avec la projection de « Show all this to the world » et d’autres documentaires de la même période.

Il est la volonté, à fur et à mesure de l’avancement du procès, d’organiser un crescendo d’initiatives, actions et événements publics, pour augmenter progressivement l’attention.