Soirée de soutien au collectif d’entraide avec les migrantes femmes / lesbiennes / personnes trans – Sam 4 mars à 19h à la Casa Consolat

Samedi 4 mars à 19h à la casa consolat : soirée de soutien au collectif
d’entraide avec les migrantes femmes / lesbiennes / personnes trans.

repas à prix libre : couscous faiguez vegan et sans gluten

projection du film « Le destin d’Erika » en présence de la réalisatrice
Amandine Poirson

infokiosk

« Les femmes, lesbiennes et personnes trans sont nombreusEs à prendre la
route et passer les frontières. Ces personnes et leurs parcours
multiples sont souvent invisibilisées dans les médias et les
imaginaires. Tout au long de leur chemin, elles sont confrontées à des
violences spécifiques qui sont rarement prise en compte. Quand celles-
ci sont prises en compte, c’est trop souvent en enfermant les personnes
dans un rôle de victime qui nie et limite leur capacité d’agir.
Dans une démarche féministe, nous nous réunissons en non-mixité pour créer un
réseau d’entraide sur Marseille avec les femmes, lesbiennes et personnes
trans qui arrivent sur le territoire européen. Un réseau pour briser
l’isolement par des moments d’échange, d’écoute, de partage de savoirs,
un accompagnement dans les galères (juridiques, administratives,
médicales) pour surmonter les difficultés et aller chercher de la force
pour avancer. »

Cinéma en soutien à la liberté de circulation et d’installation des
femmes, lesbiennes et personnes trans !

Projection du documentaire le destin d’erika. Erika, jeune femme
mexicaine de 22 ans, mère de deux enfants, a disparu dans le désert
d’Arizona, en passant la frontière américaine pour rejoindre son mari,
travailleur clandestin à Chicago. Son corps n’a jamais été retrouvé. La
réalisatrice Amandine Poirson, qui la connaissait depuis son
adolescence, part sur ses traces, dans son village au centre du Mexique,
dans le désert en Arizona, à Chicago. Enquête et récits dessinent les
contours du destin d’une femme dans le Mexique rural d’aujourd’hui.

RASSEMBLEMENT SAMEDI 18/02/2017 DEVANT LA PRÉFECTURE à MARSEILLE, Place Félix Baret

Aucun être humain n'est illégal. Conditions de vie dignes dans les CAO de Marseille et pour tous et toutes !

Nous sommes des migrants, des exilés du Soudan, d’Afghanistan etc…, et depuis le démantèlement du camp de Calais en octobre dernier, nous
sommes hébergés dans des CAO (Centre d’Accueil et d’Orientation) éparpillés dans Marseille et alentour. Au moment de quitter la jungle,
nous avons reçu de nombreuses promesses des responsables du gouvernement comme quoi nous pourrions faire notre demande d’asile en France… et que
le règlement « Dublin » ne serait pas appliqué.
Ce règlement consiste à nous renvoyer dans le premier pays européen où on a pris nos empreintes. Pour la majorité d’entre nous, c’est
l’Italie : nos empreintes ont été enregistrées là-bas sous la contrainte, parfois sous les menaces physiques, et sans aucune
explication. Aujourd’hui, on nous dit que les promesses du gouvernement français ne seront pas tenues, et qu’on va nous renvoyer en Italie.

Nous ne voulons pas partir là-bas. Nous voulons que nos empreintes soient effacées, pour faire nos démarches de demande d’asile en France.
L’Italie ou Calais, c’est la même chose : dormir dans la rue, dormir dans la jungle, sans aucun moyen, sous la menace de la violence
policière. Nous ne voulons plus patienter. Nous voulons enfin pouvoir vivre nos vies.


NOUS NOUS RASSEMBLONS AUJOURD’HUI, COLLECTIVEMENT, POUR QUE LES PROMESSES SOIENT RESPECTÉES : ET QUE NOUS PUISSIONS FAIRE NOTRE DEMANDE
D’ASILE A MARSEILLE. 

rendez-vous devant la préfecture le Samedi 18 février à 14h.


MERCI DE VOTRE SOLIDARITE !


---------------------------


Aucun être humain n'est illégal. Conditions de vie dignes dans les CAO de Marseille et pour tous et toutes !

À Marseille comme à Toulouse et à Caen nous appelons à manifester en solidarité avec toutes les personnes sans-papiers dans le cadre d'une
journée d'action nationale.

Mineurs isolé-e-s étrangers, personnes expulsées de Calais en CAO, personnes exilées à la rue, ou dans des squats, personnes souhaitant
accéder aux soins... : nombreuses sont les personnes sans papiers qui subissent au quotidien un traitement inhumain de la part de l'Etat
français et des institutions.

La demande d'asile,c'est à dire le droit d'obtenir des papiers pour avoir fui une situation dangereuse, est un véritable parcours du
combattant, au terme de laquelle l'immense majorité des demandeu(r)ses sont refusé-e-s. Et pour les autres qui souhaitent venir en France pour
des motifs différents, la situation n'est pas plus facile. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, toute autre demande de titre de séjour
(travail, soin, famille, étudiant, etc.) est presque systématiquement refusée.

Au delà de la situation juridique, les conditions d'existences des personnes exilées sont très précaires : mineurs isolé-e-s et familles à
la rue, non-accès au soin, non versement des droits (tels que l'ADA, aide pour les personnes en demande d'asile), perte d'autonomie
(impossibilité de se faire soi même à manger dans certains centres), traitement infantilisant, accès très difficile à des cours de français,
isolement dans les démarches (absence de traducteurs dans l'accompagnement), emplois très précaires et sous-payés...

L'Etat cherche à diviser et à épuiser. Les institutions traitent au cas par cas chaque situation individuelle et isolent chaque personne face à
la machine administrative afin de mieux maintenir les personnes exilées dans l'attente, et faire en sorte qu'elles se découragent, puis
partent.

A l'isolement et à la division, nous lui opposons la solidarité et la force du collectif : face aux politiques répressives et d'anti-accueil
de l'Etat, construisons nos solidarités et exigeons l'application des droits souvent bafoués.

Nous sommes donc solidaires de toutes et tous les militant-e-s qui passent en procès pour avoir soutenu des personnes migrantes. Nous ne
pouvons accepter que le gouvernement criminalise un devoir élémentaire qu'est la solidarité et de faire des militant-e-s des délinquant-e-s.

RASSEMBLEMENT SAMEDI 18/02/2017 DEVANT LA PRÉFECTURE à MARSEILLE, 
Place Félix Baret

Mobilisation solidaire devant la Préfecture de Marseille – LUN 30/01 à 12h30

Le LUNDI 30 JANVIER à 12h30 les exilés hébergés en CAO à Marseille appellent à une mobilisation solidaire devant la Préfecture de Marseille.

Rassemblons nous pour dénoncer le «piège» des CAO, centres dits «d’accueil et d’orientation» où sont hébergés les personnes expulsés de Calais lors de la dernière destruction de la «Jungle».

A Calais, grand soin à été mis à l’oeuvre pour convaincre les personnes cherchant à rejoindre l’Angleterre que leur demande d’asile serait traitée en France. Arrivés dans les CAO, c’est une politique de tri qui est mise en place par la préfecture des Bouches du Rhône, disqualifiant une part importante des personnes en les soumettant au «règlement Dublin» : la déportation dans le premier pays de prise d’empreintes dans l’Union Européenne.

Une lettre rédigée par les migrants et une lettre co-signée par de nombreux collectifs et associations ont été adressées au préfet le rappelant à son devoir d’exercer les promesses proclamées par le gouvernement Français et non appliquées par la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Lundi 23 Janvier, une réunion publique a permis aux exilés de raconter leur périple et de mettre à jour la politique d’expulsion à l’oeuvre chaque jour. Cette réunion a mobilisé un large public soucieux de soutenir la situation de ces personnes. Il a alors été conjointement décidé d’organiser un rassemblement devant la préfecture pour casser la loi du silence.

En Loire-Atlantique, Gironde, Alsace-Lorraine, Midi-Pyrénées des mobilisations collectives continuent ont obtenu la suppression du «dublinage» des exilés de Calais. Ailleurs, dans le silence, les expulsions ont déjà commencé …

Ici, ne laissons pas l’Etat pratiquer son tri en silence !

De leur politique de dispersion et d’intimidation démultiplions les foyers

de résistance, de rencontre et de solidarité !

Rencontre avec les exilé.es de Calais – lun 23/01 à 19h à Solidaire

Après avoir été expulsés et déplacés de Calais, les hébergés des CAO de Marseille (centres d’accueil et d’orientation) s’organisent et se mobilisent pour dénoncer leurs conditions d’hébergement et l’application de la procédure Dublin (expulsion vers le pays européen d’entrée sur le continent).
Isolement, précarité, tri, dublinage, assignation à résidence, expulsion,… les Centres d’accueil et d’orientation (CAO) sont la face cachée d’une même politique migratoire de l’Etat : traque des migrant.es et renforcement des frontières.
Venez vous informer et en débattre !

C’est lun 23/01 à 19h à Solidaire 13 (29 bd Longchamp, 13001 Marseille)

OFII : communiqué des Afghans du 16/11

Suite à la mobilisation de ce matin, L’OFII PROMET D’HEBERGER LES DEMANDEURS D’ASILE SOUS 40 JOURS…
En attendant l’hiver commence et leur seule solution reste la rue !

Les demandeurs d’asile mobilisés ont rédigé un communiqué et souhaitent le partager :

 » Sans réponse de l’OFII 10 jours après notre dernière mobilisation devant ses bureaux, nous nous sommes à nouveau rassemblés au 61 boulevard Rabateau ce matin-même, à partir de 10h, afin de demander le logement en CADA (Centre d’accueil des Demandeurs d’asile) auquel nous avons droit et dont l’attribution traîne depuis des mois (parfois plus d’une année).
Cette fois-ci nous avons pu nous entretenir avec le directeur de l’OFII, qui nous a dit avoir bien pris connaissance de nos revendications et nous a promis de nous proposer des solutions de logement dans les 40 jours à venir, à Marseille ou dans les alentours.
L’ensemble des personnes présentes, une cinquantaine, majoritairement des demandeurs d’asile afghans, pakistanais et soudanais, dont quelques familles, se sont identifiées sur une liste nominative en faisant référence à leur numéro de demandeurs d’asile.
Il va sans dire que durant ces 40 jours de recherche de solutions promises, nous n’avons toujours pas de solution d’hébergement : c’est le début de l’hiver et dans la rue, c’est la loi du plus fort que nous subissons.
Nous avons toutefois décidé d’accorder notre confiance au directeur de l’OFII, respectueux du travail de l’administration et du droit français. Réciproquement, nous attendons que nos droits soient aussi respectés et qu’il tienne les engagements pris à ce jour devant nous.
Dans 40 jours, nous ferons un nouveau point public de la situation pour les personnes signataires de la liste.
Le groupe d’Afghans. »

Le collectif Altern’Artiste et ses amiEs vous invite à une soirée Tombol’Art ! – 11 novembre 2016 – AUPS (83)

Cette soirée est en soutien au collectif soutien MigrantEs 13 de Marseille « Manba » pour soutenir ses actions !
+ d’infos sur le collectif :
http://elmanba.noblogs.org
https://www.facebook.com/collectifmigrants13

Vernissage le vendredi 11 novembre 2016 à partir de 19h
Au Petit Grain, Café associatif
Au 20 rue Albert 1er, à AUPS (83630 VAR)

19h : Lancement de la Tombol’ART autour d’une soupe
20h : Présentation du collectif Manba
20h15 : Projection des docs : Environs 45mn
– Info à venir 6mn
– « Ce sont des hommes » 1ère partie 30mn
– « Lettre de Laure V. institutrice » 3mn
– « Le Manba la source » 8mn المنبع
21h débat, discussion
21h45 Concert Le VeRs nOir, (Solitaire et solidaire)
Chansons à textes. http://alternartiste.net/leversnoir

 

tomboart-var-web

Comment ça fonctionne une tomborl’Art ?
1 Les artistes mettent à disposition leur œuvre gratuitement (10/15 lots).
2 Le public participe et mise sur une œuvre (lot de tombola) et laisse son contact.
3 L’exposition et la caisse de participation à la tombol’art resteront en place au petit grain pendant 1 mois, jusqu’à la remise des prix.
4 Remise des prix de la Tombol’Art donnera lieu à une deuxieme soirée = la remise des prix ! (infos à venir)
5 L’argent récolté est versé au collectif Manba

MIGRANT.ES BIENVENU.E.S ! FACHO, DEGAGE !

Appel à mobilisation pour samedi 5 novembre 11h
contre-manif au rassemblement anti-migrants du FN à marseille
face au racisme et à la violence d’Etat revendiquonsl’accueil inconditionnel
D’autres collectifs sont invités à signer, n’hésitez pas à relayer dans vos réseaux aussi et à nous faire connaitre les éventuels signataires : collectifsoutienmigrantes13@riseup.net
Attention pour les gens qui suivent l’événement sur les réseaux sociaux, le rdv a changé : c’est samedi 11H à préfecture

Le texte d’appel :

MIGRANT.ES BIENVENU.E.S ! FACHO, DEGAGE !

Le mensonge raciste de l’invasion

Manifestations hostiles, violences et attentats – incendies et mitraillages de « centres d’accueil et d’orientation (CAO) en Bretagne, en Isère, en région parisienne, etc. », affiches appelant à la haine (Béziers), la dispersion par le gouvernement des gens de Calais dans une myriade de communes a donné l’occasion à l’extrême-droite de lancer une campagne raciste sans précédent.

Ce samedi, c’est Ravier, maire FN des 13/14ème arrondissements de Marseille qui veut prendre la rue en agitant le spectre du « grand remplacement » et de l’invasion. Mais de quoi s’agit-il au juste ? 76 personnes placées dans des centres de transit à Marseille… Cette manipulation politicienne se déploie à son aise avec la bénédiction en Paca du couple sordide Estrosi/Ciotti (Les Républicains), dont les déclarations xénophobes et mensongères légitiment les actes racistes, la chasse aux migrant.e.s et criminalise la solidarité populaire, à Marseille comme dans la vallée de la Roya.

Le mensonge raciste de la « mise à l’abri » par le gouvernement

D’un autre côté, l’Etat et les socialistes tentent de nous faire gober que le déplacement forcé des calaisiens dans les CAO est une politique d’accueil, avec humanité et cœur… Les CAO sont des camps de tri véritables anti-chambre des expulsions, où après vérification administratives de la situation des migrant.es, il sera soit choisi de les expulser (celles et ceux qui ont été premièrement identifiés dans un autre pays européen, 60% des déplacés de Calais avant même le dépôt d’une demande d’asile, ou ceux qui seront déboutés du droit d’asile, 80% des demandes d’asile déposées) !! Rappelons aussi que des centres de rétention administrative ont été réouverts pour pratiquer l’emprisonnement pur et simple d’une partie des réfugié.e.s. Vaines promesses d’accueil ! Déportations massives et voyage vers la torture garantis ! Vers le Soudan, l’Irak, l’Afghanistan ou la Turquie, Etats avec lesquels l’Union européenne est en train de signer une succession d’accords de coopération militaire.

Ni camps de tri, ni expulsions, accueil sans conditions !

Face à ce déchaînement de racisme et à la xénophobie d’Etat, seule la solidarité est une arme. Nous refusons cette logique criminelle, qui fait de la Méditerranée un mouroir et lance polices et armées aux trousses de celles/ceux qui voyagent. Œuvrer pour la liberté de circulation et d’installation c’est ici et maintenant, en luttant tous ensemble contre la précarité des conditions de vie, en ouvrant des lieux-ressources, en organisant la solidarité directe quand les institutions et les associations gestionnaires s’y refusent (collecte de nourriture, vêtements, médicaments, proposer un hébergement, même de courte durée, cours de langue, aide juridique, cantines, etc.). C’est claquer leur bec aux fachos de tous poils, qu’ils portent les chemises brunes du FN, les uniformes ou les costumes des technocrates gardiens du temple des profiteurs.

Rejoignez-nous !

BRISONS LES FRONTIERES !
FACE AU PILLAGE DES RICHESSES ICI ET LA-BAS, FACE AU RACISME, UNISSONS-NOUS !

Grand rassemblement samedi 5 novembre – 11h – Préfecture (Place Felix Baret)

A l’appel du collectif Al Manba/soutien migrant.es 13, Nosotros, Action Antifasciste Marseille, Jeunes 13 NRV, Marseille Etat d’urgence sociale, CNT13 …

Contact : collectifsoutienmigrantes13@riseup.net

affiche_antifa

 .

Rassemblement devant l’OFII suite à l’expulsion du squat de la rue Sainte

Suite à l’expulsion ce matin du squat de mineurs et demandeurs d’asile de la rue Sainte, rendez-vous 14:00 devant l’Office de l’immigration (61 bd rabatau métro rd pt du prado) pour dénoncer le fichage des habitant-es présent-es, prévenir toute représailles contre eux et exiger leur relogement ! Faites tourner ! Soyons nombreux. Deux expulsions en deux jours (val de roya, marseille). Ce déferlement de racisme n’est pas tolérable. Solidarité maximum, c’est de notre responsabilité d’être aux côté de ceux qui ont résisté.