Communiqué de R, militant a Calais victime de la répression d’État.
A partager massivement !!!
ABOLISSONS LA POLICE. DEMOLISSONS LES FRONTIERES. BRÛLONS LES CRA.
La brochure Sans–papiers : s’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? avait été révisée pour la dernière fois en mai 2012. Depuis, les lois ont profondément changé et elle était devenue inutilisable. La présente version, terminée en octobre 2021, tient donc compte de ces modifications.
Vous pouvez la télécharger à l’adresse
https://anticrabrochure.noblogs.org/
Diffusez aux personnes et collectifs qui peuvent en avoir besoin.
L’association lycéen « Conscience », le collectif « Soutien migrants 13/el Manba » et la Coordination des Sans Papiers 13 appellent à un Rassemblement devant la Préfecture pour exiger la fermeture du CRA de Marseille
Mardi 01/09/2020 à 17h devant la Préfecture de Marseille, Place Félix Baret
Les retenus du centre de rétention à Marseille sont en grève de la faim depuis quelques semaines pour protester contre leur enfermement et dénoncer les conditions en pleine crise du Covid-19.
Depuis, les proches des retenus du Centre de rétention à Marseille alertent la mairie du 14ème, le Comité d’Intérêts de Quartier du 14ème, Mme la maire, plusieurs députés parlementaires et la
préfecture sur les conditions insupportables des retenus dans le Centre de Rétention à Marseille, appels restés jusque là sans réponse.
Un premier rassemblement devant le CRA de Marseille a été organisé le 25/08 pour soutenir la lutte des personnes à l’intérieur.
Continuons à faire circuler la parole des personnes enfermées et mobilisons nous contre les autorités responsables !
Nous, sans papiers et solidaires des personnes sans papiers, soutenons depuis l’extérieur la lutte et les revendications des retenus du CRA.
Nous demandons la fermeture du CRA de Marseille et de tous les CRA de France.
Destruction des Centres de rétention !
Régularisations de toutes les personnes sans papiers !
Liberté de circulation et d’installation !
Voici une lettre qui va être déposée à la Préfecture dans les prochains jours par des proches et soutien des retenus, suivie d’une mobilisation nationale devant les CRA:
« Actuellement, dans plusieurs Centre de Rétention Administratif CRA (Mesnil-Amelot , Rennes, Nîmes ,Lesquin, Vincennes, Marseille le Canet …et d’autres) des retenus sont en grève de la faim !
Ultime moyen de protester, d’essayer de faire entendre leurs revendications, pour que leurs droits soient tout simplement appliqués et non bafoués, que les autorités arrêtent l’enfermement dans ces
Centres car c’est totalement inutile;
Cette rétention apparaît, ainsi disproportionnée, elle ne ferait qu’augmenter les souffrances et les traumatismes chez les personnes retenu car l’éloignement ne s’effectue pas dans leur pays même au bout de X jours d’enfermement …. !
C’est priver de liberté illégalement, un abus politique de l’enfermement des sans papiers car si c’est pas de la détention c’est de l’enfermement illégal qui parfois dure pendant des semaines…voir des mois ! dans des conditions intolérables !
Toutes ces pratiques doivent cesser sur les étrangers en situation irrégulière. La France est le pays de l’Union européenne qui enferme le plus de personnes étrangères au seul motif qu’elles ne peuvent pas présenter le bon papier au bon moment lors d’un contrôle de police !!! Mais tout le monde s’en fiche de ce qui se passe réellement et peu importe que des personnes mettent leurs vies en danger ( un gréviste de la faim a été hospitalisé deux fois ), au bout de la troisième fois, les pompiers n’ont pas eu accès au centre pour subvenir aux soins nécessaire du retenu… C’est sans compter, sur le service médical souvent absent, ou avec des permanences inaccessible dans les centres ; Comme en ce moment ; la propagation du coronavirus dans plusieurs CRA ( il y a des cas positif; des retenus, agents de police au sein des établissements) ; où depuis plus d’ une semaine aucune mesures sanitaire, ni les gestes barrières ont été instaurés au seins des établissement, rien n’a changé dans les établissement, aucunes mesures des gestes barrières n’est respectées ni dans les parties commune, ni au réfectoire, tout comme dans les chambres ; où logiquement un confinement s’impose pour certains puisque il y a des cas positif dans les établissements.on ne fait rien! comme
si rien été afin de protège la santé des retenus ….c’est intolérable et inacceptable qu’on puisse prendre autant de risques dans ces établissements!
Lors de « la première vague de contamination « de nombreux CRA ont été fermé grâce à la lutte des retenus et à la solidarité des soutiens à l’extérieur . Tout cela démontre, que les autorités compétentes ne sont pas capable, et sont dans total incapacité d’assurer et d’apporter des mesures sanitaires nécessaires au sein de tous les CRA de France afin de protéger au mieux les retenus.
Encore de plus des violences physique et psychologique de la part de certains Agents Polciers aux opinions racistes, non assistance aux personnes en danger lorsque des retenus tente une tentative de suicide.
De plus, malgré le contexte actuelle, où les expulsions sont difficilement applicable et réalisable, les arrestations et l’enfermement des sans papiers ou personnes en situation irrégulière continue…
Les frontières sont fermés, l’enfermement deviens encore une fois de plus complètement intolérable!
Sans même que des solutions alternatives soient trouvées et examinées pour chacun en fonction de leur situation personnelle;
Les dossiers de chacun, sont à peine regardé, ou examiné personnellement comme il se doit par les juges ; c’est tout simplement intolérables, que les juges agissent ainsi !
La plupart des retenus ils ne voient même pas les juges, où les audiences se passent par vidéoconférence en quelques minutes à peine la juge a statuer, c’est aberrant ! et d’une violence psychologique, que les juges ne prenne pas la peine d’examiner les situations de chacun alors que derrière chacun retenu très souvent, il y a des femmes, des enfants, des familles…
« Tout cela doit cesser au plus vite! »
Appel à diffuser, enseignants, parents, personnels de l’EN, solidaires, nous sommes tous concernés!
Deux élèves du LP Jean-Baptiste Brochier de Marseille, Montassar et Aboubacar, ont été placés en rétention administrative au cours des dernières semaines. Malgré la mobilisation active et unanime des personnels et des élèves de l’établissement – deux rassemblements à la Préfecture et deux arrêts de travail des personnels et des élèves – malgré également l’intervention du Recteur auprès du Préfet, Montassar, séparé de sa mère et de ses frères et sœurs qui demeurent en France, a été expulsé samedi 21 septembre vers la Tunisie. Quant à Aboubacar, le Juge des Libertés et de la Détention a refusé sa mise en liberté et il doit être expulsé à son tour lundi 7 octobre vers l’Italie.
Face à cette brutale injustice nous affirmons notre solidarité avec Montassar et Aboubacar, et avec la communauté éducative et les élèves du LP Brochier. Face à l’aveuglement de l‘administration et à l’arbitraire de ses décisions, nous tenons à réaffirmer collectivement notre attachement au droit à l’éducation pour tous les élèves sans papiers. Nous condamnons fermement les déclarations du Ministre de l’Education remettant en cause le droit aux études des jeunes sans-papiers.
Dans ces circonstances l’urgence est de manifester la solidarité la plus large possible avec les élèves sans papiers et d’exprimer notre opposition à toute expulsion.
Nous invitons d’ores et déjà les personnels d’éducation à informer largement sur ces expulsions et à mobiliser les établissements et écoles, en s’adressant également aux élèves et à leurs parents,
A présenter et faire voter des motions de protestation dans les conseils d’administration et conseils d’écoles,
A prendre toute les initiatives locales permettant de manifester la solidarité la plus large avec les lycéens expulsés.
L’école publique se veut le lieu de l’apprentissage et de la transmission des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Le lieu du refus de toute discrimination. Les expulsions de jeunes scolarisés transmettent tout autre chose : la peur de l’étranger, le déni de leur parcours et de leur projet, l’indifférence à chaque vie ainsi brisée.
Nous rappelons le droit de tous les jeunes à l’éducation. Nous demandons : la scolarisation de tous les jeunes, au-delà de 16 ans, sans discrimination liée à leur situation administrative ; l’arrêt des arrestations de jeunes majeurs scolarisés et l’arrêt des expulsions ; la régularisation des jeunes majeurs scolarisés sans papiers.
Lundi 7 octobre prochain, jour prévu de l’expulsion d’Aboubacar, nous appelons ensemble à un rassemblement inter-établissements à la Préfecture à 18 heures.
Nous demandons qu’à cette occasion une délégation soit reçue par le Préfet.
Premiers signataires : les personnels mobilisés des LP J-B. Brochier, LP C. Jullian, LP Ampère, LP Le Chatelier, LP l’Estaque, LP La Viste, LP Vinci, LP La Calade, LPO Diderot, LGT St-Exupéry, LGT Victor-Hugo, LGT Marie Curie, Collège Anatole France, Collège Belle de Mai,…
Soutenus par : la CGT Educ’action, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT, le SNES-FSU, SUD-Education, la FSU 13, l’UD CFDT 13, l’UD CGT 13, le RESF 13, le Collectif du 5 novembre-Noailles en colère, le Mamba,…
Suite à Montassar il y a quelques jours, un autre lycéen du lycée Brochier a été arrêté et placé en centre de rétention. Il passe aujourd’hui au tribunal et leurs camarades se mobilisent pour leur libération. Laissez-les vivre ici !
Aboubacar Camara, lycéen au Lycée Brochier à la Capelette a été enfermé au centre de rétention de Marseille et est menacé d’expulsion. Un autre lycéen Montassar y est déjà enfermé depuis plusieurs jours. L’audience de Camara devant le juge, pour exiger sa libération, a lieu ce samedi à 10h au TGI 49 bd de Lesseps (proche du METRO BOUGAINVILLE). Nous appelons à nous rassembler à ce moment pour lui témoigner de notre soutien, ainsi qu’à Montassar ! Soyons nombreux pour refuser ce monde de frontières et d’expulsions !
Les 2 lycéens du Lycée Brochier (Capelette) sont enfermés au centre de rétention du Canet et menacés d’expulsion. Leurs 400 camarades lycéens ont refusé de reprendre les cours, ont déployé des banderoles et exigent leur libération !
Repris du Collectif Soutien Migrants 13 – El Manba.
Nous avons appris ce soir l’arrestation au guichet de la préfecture de Aboubacar Camara, jeune guinéen demandeur d’asile.
Placé en procédure Dublin, il arrivait au terme des 6 mois de délai de transfert vers l’Italie, et est allé pointer à la préfecture aujourd’hui, comme il devait le faire.
Il a été arrêté au guichet, et conduit au centre de rétention pour être renvoyé en Italie.
Nous connaissons bien Aboubacar, venu à notre permanence. Il voulait travailler dans la mode et a commencé une formation dans ce domaine au lycée Brochier depuis la rentrée scolaire. Nous sommes scandalisés par cette arrestation, nous voulons la dénoncer.
Nous devons nous mobiliser, pour stopper cette vague d’arrestations et d’expulsions programmées. La place de ces jeunes est dans leur lycée !
Repris de RESF 13
source: paris-lutte.info
Le 8 juillet, des prisonniers du centre de rétention de Vincennes ont mis le feu à une cellule pour protester contre leur enfermement. Voici le témoignage de l’un d’eux.
« On a allumé le feu. Après on est restés bloqués dans la cour dehors du midi jusqu’au soir. Ici on nous considère comme des chiens, on ne nous respecte pas, on nous parle mal, on n’a aucun droit contre la police. La police nous insulte, l’autre jour un policier m’a filmé je lui ai dit d’arrêter, je lui ai dit qu’il n’a pas le droit, qu’on n’est pas des singes, il filme pour mettre sur son mur facebook et rigoler. Le policier à répondu que si, on est des singes.
On est des animaux pour elles et eux, on peut rien faire, on se fait taper et on doit fermer notre gueule. On ne peut pas répondre si on se fait taper. Si on répond on va en prison, après le vol arrive plus vite. L’Aspham (associations au CRA de Vincennes), le Juge des Libertés et les keufs ils travaillent ensemble.
Et puis le JLD c’est de la merde. Y a quelqu’un dans le CRA qui a les papiers espagnols, qui a toute sa vie là-bas et ils ne le laissent pas sortir, le JLD veut pas l’envoyer en Espagne. Y en a un autre au bout de 88 jours (durée d’enfermement : 90 jours) il a été déporté avec la force physique, amené à l’aéroport et dans l’avion.
Les médecins n’ont pas donné un certificat à quelqu’un qui s’est cassé le bras au CRA pour l’amener à l’hôpital. Ils ne l’ont jamais amené à l’hôpital. Un autre qui était diabétique il n’avait pas accès à l’insuline, quand il faisait des crises il tombait par terre.
Ici c’est l’angoisse, que des problèmes, personne ne rigole, y a que des insultes avec les keufs. On ne sait pas quand on va sortir, quand y aura un vol. Le CRA c’est comme une peine de prison. »
Un prisonnier du CRA de Vincennes
COMMENT LUTTER CONTRE LES LOIS «ASILE/IMMIGRATION» ET «RÉTENTION» QUI RENFORCENT PLUS QUE JAMAIS LE DISPOSITIF RÉPRESSIF ENVERS LES ÉTRANGER.ES ?
LE MANBA T’INVITE A RÉFLÉCHIR A UNE CAMPAGNE D’ACTIONS POUR DESSERRER L’ÉTAU !
…Piège des procédures Dublin et fermeture des frontières aux demandeurs d’asile, extension de la durée et des motifs de rétention, augmentation des expulsions, criminalisation des étranger.es et de leurs soutiens et dérives d’une justice d’exception, écrasement du droit d’Asile, bâclage des procédures, limitation du droit de recours, contrôles au faciès et rafles dans les quartiers populaires de Marseille, ségrégation dans les transports, « cantonnement » et assignations à résidence, enrôlement des travailleurs sociaux dans la traque des « débouté.es »/ »dubliné.es », fichage des mineur.es, atteintes aux droits au logement, à la santé, etc.
VIENS NOMBREUX ET NOMBREUSES
Retour sur l’audience devant le JLD et appel à soutien !
On baisse pas les bras !
Je remercie toutes les personnes venues ce matin. J’ai beaucoup d’affection pour elles, je les considère comme des membres de ma famille.
(Ibrahim, au JLD)
Aujourd’hui, le juge des libertés et de la détention a décidé de suivre le réquisitoire glacial du représentant de la préfecture : Ibrahim dormira dans une cellule du centre de rétention pour 28 jours supplémentaires. Les risques d’expulsion (vers les Pays Bas, puis le Soudan) sont maintenus.