Survie Marseille, le Collectif Soutien Migrants 13 / El Manba et Migreurop vous invitent à participer à cette soirée lors de laquelle sera projeté le documentaire « Colis piégé ». La projection sera suivie d’une discussion ouverte en présence de membres marseillais.es de ces collectifs.
SOUTENONS LES EXILÉ.ES MOBILISÉS DU BD DAHDAH !
Contre la politique répressive de l’Etat contre les demandeur.es d’asile, contre le système mafieux du logement insalubre de la mairie !
(La Marseillaise) Des demandeur.euses d’asile « dont la prise en charge par l’Etat, sous traité à la plate-forme d’accueil des demandeurs d’asile (PADA), vire à l’incurie. Un argument derrière lequel se retranche facilement la municipalité, les laissant tomber dans les mains des marchands de sommeil ».
Appel à une conférence de presse et à rassemblement Vendredi 22/11 à 10h devant les locaux de l’EAPE (2, rue Beauvau – Métro Vieux Port)
Jeudi 14 Novembre les habitant.e.s du Boulevard Dahdah ont été expulsé.e.s de leur logement suite à une interdiction d’occupation émise par la mairie. Ceux et celles qui n’ont pas pu fournir de baux, victimes des marchands de sommeil, ont été emmené.e.s dans un gymnase rue Ruffi. Ils y sont depuis une semaine et beaucoup refusent les solutions précaires proposées par les institutions responsables. Le personnel de l’EAPE (‘Espace d’accueil des personnes évacuées’, dispositif public, géré par l’association France Horizon, pour accompagner la prise en charge des personnes évacuées de leur logement) a proposé pendant les derniers jours des hôtels sans garantie de solutions pérennes par la suite. Suite au refus de telles conditions de la part des delogé.e.s et à la contestation qui a suivi, un courrier signé par le SIAO (structure étatique en charge de l’hébergement d’urgence) attestant que l’hébergement en hôtel serait assuré « jusqu’à ce qu’une proposition d’hébergement adaptée à leur situation soit trouvée ». La colère se fait entendre tandis qu’associations et collectifs se mobilisent pour que ces promesses et garanties soient respectées et ne restent pas sans suite.
Demain un point sur la situation pendant lequel ils exprimeront leurs revendications, soutenus par les collectifs mobilisés.
Weekend de rencontre les 22, 23 et 24 novembre au squat à la Frontière
L’ Ex Casa Cantoniera Occupata , 96 via Monginevro à Oulx, squat de lutte contre les frontières, appelle à un week end de soutien et de rencontres du 22 au 24 novembre 2019.
Concerts, ateliers Rap et graf, projections, discussions, tatouages, chantiers…
Concerts, ateliers Rap et graf, projections, discussions, tatouages, chantiers…
Possibilité de dormir sur place, envoyez un mail pour qu’on s’organise si vous n’êtes jamais venu.es à wealacasa@riseup.net
Ce serait trop cool si vous pouvez par la même occas organiser des collectes pour apporter :
- Chaussures de randonnée en grande taille
- Echarpes, bonnets, gants, chaussettes….
- Huile, du sec, de la sauce tomate, épices, chocolat, barre céréale…la nourriture est toujours la bienvenue !
- Peinture, trucs pour travaux
- Téléphones, couvertures de survie
ACAB * ALL COPS ARE BORDERS * ACAB
Expulsion au 51 boulevard Dahdah, des dizaines de personnes jetées à la rue
L’immeuble situé du 51 boulevard Dahdah (4e) a été évacué par les services de la mairie jeudi 14 novembre « afin de garantir leur sécurité ». Sur les environ 70 personnes concernées, seules celle disposant d’un bail ont bénéficié d’un hébergement en hôtel. Pour les autres, notamment des exilées, une nuit de gymnase puis la rue…
Encore une expulsion -Bd Dahdah (gare St Charles)
Hier (jeudi), à 14H, des demandeur.euses d’asile habitant boulevard Dahdah ont été expulsés de leur logement par les services de la ville, qui, tout d’un coup, ont décidé de mettre les habitations sous arrêté de péril.
Une vingtaine de personnes ont été transférés dans un gymnase proche de l’hôpital européen. Mais il ne s’agit que d’une mise à l’abri temporaire, froide et précaire qui devrait prendre fin ce matin, à l’issu d’un tri des personnes selon les situations administratives.
Nous rappelons que l’OFII a l’obligation de proposer des hébergements aux demandeurs et demandeuses d’asile tout au long de la procédure ! Y compris les personnes en procédure Dublin. Dans la réalité, nous ne nous faisons pas d’illusion sur le fait que cette expulsion suivra le même procédé que les précédentes et que beaucoup de personnes retrouverons encore une fois la rue, après avoir été reléguées dans les taudis de la ville.
Continuons à nous mobiliser : occupations, réquisitions !
La résistance se fait au pied de biche !
Le droit au logement ne se mendie pas, il se prend !
MERCI, NOUS N’AVONS PAS ÉTÉ ÉVACUÉ.ES ! NON AUX EXPULSIONS, VIVE LA SOLIDARITÉ, À BAS LES FRONTIÈRES !
ENCORE UNE EXPULSION -BD DAHDAH
Hier (jeudi), à 14H, des demandeur.euses d’asile habitant boulevard Dahdah ont été expulsés de leur logement par les services de la ville, qui, tout d’un coup, ont décidé de mettre les habitations sous arrêté de péril.
Une vingtaine de personnes ont été transférés dans un gymnase proche de l’hôpital européen. Mais il ne s’agit que d’une mise à l’abri temporaire, froide et précaire qui devrait prendre fin ce matin, à l’issu d’un tri des personnes selon les situations administratives.
Nous rappelons que l’OFII a l’obligation de proposer des hébergements aux demandeurs et demandeuses d’asile TOUT AU LONG DE LA PROCÉDURE ! Y compris les personnes en procédure Dublin. Dans la réalité, nous ne nous faisons pas d’illusion sur le fait que cette expulsion suivra le même procédé que les précédentes et que beaucoup de personnes retrouverons encore une fois la rue, après avoir été reléguées dans les taudis de la ville.
Continuons à nous mobiliser : occupations, réquisitions ! La résistance se fait au pied de biche !
Le droit au logement ne se mendie pas, il se prend !
Karaoke No Border / Caisse De Soutien Al Manba
Marseille : la justice ordonne l’expulsion des mineurs migrants du squat de Saint-Just
source: la-provence.com
Une procédure en deux temps. Après avoir ordonné l’expulsion des migrants majeurs du squat Saint-Just (en face du Conseil départemental, Ndlr), le tribunal de grande instance de Marseille a pris hier la même décision au sujet des mineurs. Une ordonnance de référé sans délai. C’est-à-dire que la préfecture peut recourir dès maintenant à la force publique pour procéder à l’expulsion. Dans les faits ce ne sera pas tout à fait le cas.
Après avoir constaté en juillet dernier l’occupation illégale et ordonné l’expulsion des migrants du squat Saint-Just, mais considérant que ces personnes n’arriveraient pas à se reloger immédiatement, la justice avait octroyé six mois de délais supplémentaire pour trouver une solution d’hébergement. Un délai bénéfique aux mineurs du squat qui ne risquent pas d’être expulsés d’ici le mois de février prochain. Passé ce délai, la décision d’expulsion devra en revanche être appliquée sous peine d’astreinte pour la préfecture. « Mais j’imagine qu’avant d’en arriver là, les services compétents auront trouvé une solution pérenne pour l’hébergement des occupants du squat », souligne Me Tapin-Reboul, avocate du diocèse à l’origine de la procédure pour demander l’expulsion des occupants.
Même point de vue pour l’un des avocats en charge de la défense des mineurs, Me Julia Sépulcre. « Aujourd’hui, cette décision de justice met le Département (responsable de la prise en charge des mineurs, Ndlr) devant ses responsabilités pour trouver d’urgence une solution d’hébergement. Je rappelle que la plupart de ces mineurs sont actuellement scolarisés« , explique-t-elle. Raison pour laquelle l’avocate – qui s’attendait à la décision d’expulsion – n’avait pas demandé de délai
« Cette décision de justice met le Département devant ses responsabilités« .
APPEL COMMUN AL MANBA / COLLECTIF 59 ST JUST POUR LA MARCHE SAMEDI 9 NOV. 15h Métro Nd Du Mont
Samedi 9 novembre, nous marcherons en mémoire des 8 personnes tuées dans les effondrements de la rue d’Aubagne, et de Zineb Redouane, assassinée par la police. Ces morts ne sont pas des accidents mais bien le résultat d’une politique urbaine de spéculation et de profit, qui chasse les populations les plus précaires du centre-ville. À Marseille comme ailleurs, l’État et ses sous-traitants du système d’asile (OFII, PADA, 115…) se dérobent à leurs obligations légales et refusent aux exilé·e·s le logement qui leur est dû. Au sein des hébergements institutionnels, les grands bailleurs (ADOMA, Sara Logisol, Forum Réfugiés, Groupe SOS, 3F) appliquent avec zèle les directives de l’État et cautionnent toutes les politiques de contrôle, de surveillance et de privation de liberté.
Le Conseil départemental s’assoit sur les lois et les conventions internationales et abandonne les mineur·es isolé·es : ils et elles attendent de longs mois sur les trottoirs de Marseille avant qu’une mise à l’abri leur soit proposée. Les femmes enceintes ou avec enfants ne sont pas mieux traitées : elles restent à la rue jusqu’à l’heure de leur accouchement et y retournent à leur sortie de l’hôpital. Le squat Saint-Just qui a ouvert l’hiver dernier pour dénoncer toutes ces pratiques est expulsable dès la fin du mois de janvier ! Pas de trêve hivernale applicable pour plus de 300 personnes en grande détresse et dont les droits fondamentaux sont piétinés par l’État, le département et ses prestataires.
Sans gêne, les sous-traitants de l’État en charge de fournir les « conditions matérielles d’accueil » (PADA, ADDAP…) se dédouanent de leurs responsabilités et renvoient vers des collectifs bénévoles tels que le Manba et le 59 St Just. Lorsque ces derniers trouvent des solutions précaires (squats, campements…), l’État les expulse. Une fois à la rue, ces personnes subissent le harcèlement policier, qui sert la politique de gentrification forcée du centre ville : dans la ville lisse et aseptisée que la mairie prépare pour les touristes, les exilé·es n’ont pas leur place. Caméras de surveillance et contrôles au faciès s’assurent bien que tout exilé·e trop visible dans le centre ville finira enfermé·e dans un centre de rétention.
Début septembre, Euroméditerranée (immense projet de rénovation urbaine et donc de gentrification) met 450 personnes a la rue. Cinq jours plus tard les campements de fortune qu’iels ont construits sont démolis par la police, et leurs affaires et papiers sont jetés aux ordures. La précarité provoquée par ces expulsions à la pelle, plus intenses que jamais à la veille de la trêve hivernale, fait le bonheur des marchands de sommeil qui pullulent dans la ville. Ils sont la seule solution pour beaucoup d’exilé·es, quitte à payer des loyers exorbitants pour des logements insalubres et ciblés par les arrêtés de péril.
Stop expulsions ! Stop gentrification !
Pour la liberté de circulation et d’installation !
Mise à l’abri et logement pour tou·tes !
En attendant, ouvrons, réquisitionnons, occupons !