MAISON BLANCHE

(source: primitivi.org)

En 2015 par le rapport Nicol tire l`alarme sur Maison Blanche, une co-propriété du 14eme arrondissement de Marseille. 4 ans plus tard ou en sommes-nous ?

En 2015, Christian Nicol, inspecteur général de l’administration du développement durable et ancien directeur de l’Anah, estimait à 40.000 le nombre de logements privés indignes à Marseille, soit 13 % du parc de résidences principales. La plupart d’entre eux se situent dans dix grandes copropriétés dont Maison Blanche.
Malgré ce rapport Nicol de 2015, ce n`est qu`en octobre 2018 que les responsables du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) décident d`inclure la copropriété Maison Blanche (14e Marseille) dans un plan de sauvegarde appelé « Initiative Copropriétés ».
En attendant la Maison brule et ce n`est pas faute d`avoir prévenu.

Difficile de faire taire le paysage et ses habitants, tant les flammes ont noircies les murs et laisser une forte odeurs d`émanations toxiques.
Si les mouvements citoyens oeuvrent quotidiennement quand est-il
du mouvement des institutions ?
Une des membres du collectif 5 Novembre affirme ; «  Depuis vendredi (23 Aout) C`est mon mari qui est venu amener les décombres à la déchetterie,
nous sommes mercredi (28 Aout) et le service de la ville mandaté pour le faire n`est pas encore venu. « 
La Mairie centrale, affirme elle faire le nécessaire pour reloger les personnes victimes de l`incendie, quand à ceux subissant les dommages collatéraux entre le rez de chaussée et le 4eme, et ceux des derniers étages, ils doivent réintégrer leur logement.
Sur place un mélange de consternation, et de résilience : les ong et les associations pressent le pas pour venir prêter main forte aux habitants de Maison Blanche. Ces derniers portés par leur propre collectif s`organisent jours et nuits pour prendre en charge les familles délogées et celles relogées, jeunes et moins jeunes s`occupent de la restauration, des donations en tout genre à remettre aux familles, et des divers procédures administratives.
https://www.facebook.com/Collectif-habitants-de-la-maison-Blanche-1384027848366944/

La mise en place des travaux dans le cadre du plan d`« Initiative Copropriétés » semble une non plus une aubaine mais une promesse non tenu,
Julien Denormandie paraissait pourtant plein de fermeté et d`indignation, en Octobre 2018, clamant haut et fort « un grand plan de bataille contre les copropriétés dégradées« , une priorité pour le gouvernement …
Il semble que Maison Blanche n`a plus le temps de faire comprendre son sens du mot PRIORITAIRE.

En attendant l`ouverture du plan à chacun d`apprécier les choix de Réaménagements PRIORITAIRES URBAINS sur la voie publique marseillaise pour le meilleur mais encore plus pour le pire.

On laisse personne dans l’eau !

Appel à un rassemblement de bateaux en soutien aux actions de sauvetages en mer le 29 septembre , par Sea Watch3, SOS Méditerranée, Open Arms, la Société nationale de sauvetage en mer, les pêcheurs et tous les autres.

 

Je suis pêcheur, je suis du côté de la loi de la mer

Totò Martello, Maire de Lampedusa

À la fin du mois de juillet 2019, Carlo Giar­ra­tano pêchait au large des côtes libyennes quand, à 3 heures du matin, l’homme a décou­vert une cinquan­taine de personnes entas­sées à bord d’un canot qui prenait l’eau, et à cours de carbu­rant. Avec l’aide de son père, Carlo Giarratano est venu au secours des migrants. Il leur a fallu à tous attendre 24 heures en haute mer avant de voir arri­ver un bateau des garde-côtes italiens venu les aider, et trans­fé­rer les migrants vers la Sicile.

Le capi­taine Carlo Giar­ra­tano et son père, l’armateur, risquent d’être condam­nés à payer une lourde amende, voire à plusieurs mois d’em­pri­son­ne­ment, pour avoir porté secours à ces migrants.

« Nous connaissons qu’une seule loi, celle de la mer, nous ne laisserons jamais personne à la dérive. Nous le faisons parce que nous sommes des êtres humains. Ce n’est pas qu’une loi écrite, c’est une loi écrite dans le cœur, donc…des personnes en mer…on n’en laisse pas, jamais.
Si j’avais ignoré ces appels au secours, je n’au­rais jamais eu le courage de reprendre la mer.
Aucun marin ne serait rentré au port sans avoir la certi­tude d’avoir sauvé ces vies.
Je menti­rais si je disais que je n’ai pas pensé au fait que j’al­lais peut-être finir en prison, quand j’ai vu ce canot à la dérive. Mais je savais que ma mauvaise conscience serait pire que la prison. Ils peuvent faire tous les décrets de sécurité qu’ils veulent, mettre toutes les sanctions possibles et imaginables, nous saisir le bateau. J’au­rais été hanté jusqu’à ma mort par ces cris déses­pé­rés.
Nous ne sommes pas riches, nous ne sommes que dignement pêcheurs, nous n’avons rien d’autre mais nous resterons dignement des êtres humains.
« 

Sources : Open, 27 julliet 2019 & Ulyces monde, 5 août 2019


Parce que de plus en plus de gens meurent noyés en Méditerranée chaque année
Parce que nous sommes marins, et que nous habitons le port de Marseille
Parce que prochainement c’est peut être ici et pas à Lampedusa que se présenteront des bateaux de sauvetage à qui on refusera l’accès au port.
(Comme cet été, le Sea Watch, l’Open Arms, l’Alan Kurdi, l’Eleonore , l’Ocean vicking…)Parce que parfois, de loin, on se sent impuissant, et parce que là bas, sur place, ils ont besoin de sentir qu’il y a du monde partout qui les soutient, même symboliquement.

Ceci est une invitation à nous retrouver le 29 septembre sur l’eau avec nos bateaux pour exprimer notre soutien et tous nous rencontrer…
Au cas où…

Rendez vous à 10h à l’anse du Pharo avec vos bateaux, et 12h au Mucem à pied,

Amenez vos banderoles maritimes,

A faire tourner.

Un autre lycéen de Brochier placé en rétention !

Suite à Montassar il y a quelques jours, un autre lycéen du lycée Brochier a été arrêté et placé en centre de rétention. Il passe aujourd’hui au tribunal et leurs camarades se mobilisent pour leur libération. Laissez-les vivre ici !

  • Demain lundi 23 septembre 2019, à 10h, Aboubacar Camara est convoqué pour sa demande de libération en appel devant le tribunal d’Aix en Provence

    Depuis la rentrée, ce sont deux élèves du LP Brochier qui sont victimes de l’inhumanité des lois sur l’immigration.

    Deux élèves étrangers ont été arrêtés, enfermés dans une prison qui ne dit pas son nom (le C.R.A), et ont été jugés. Leur faute : ne pas pouvoir régulariser leur situation en France.

    Depuis maintenant 15 jours, c’est tout le LP BROCHIER, (élèves/ enseignant.es/ équipe éducative…) qui se mobilise pour que Montassar soit libéré et puisse poursuivre une scolarité normale. Mercredi dernier, Aboubacar, jeune guinéen demandeur d’asile dubliné vers l’Italie est à son tour arrêté au guichet de la préfecture et placé en rétention.

    Malgré un soutien de la communauté scolaire, de syndicats enseignant.es, d’ami.es, de citoyen.nes et du réseau RESF, Montassar est sur un bateau pour la Tunisie.

    Aboubacar risque lui aussi, d’être expulsé vers l’Italie.

    Lorsque M. MACRON, dans ses déclarations scandaleuses, nous invite à regarder en face « le problème de l’immigration », c’est ce qu’il veut signifier. Les mots ont des conséquences humaines désastreuses. Ce sont deux chaises vides, deux scolarités brisées !

    Nous réaffirmons le droit à l’éducation pour toutes et tous et demandons solennellement qu’Aboubacar soit libéré et puisse poursuivre une scolarité normale.

    Demain lundi 23 septembre 2019, à 10h, Aboubacar Camara est convoqué pour sa demande de libération en appel devant le tribunal d’Aix en Provence, nous serons présents pour le soutenir, et vous appelons à venir manifester votre soutien et votre indignation.

 

Aboubacar Camara, lycéen au Lycée Brochier à la Capelette a été enfermé au centre de rétention de Marseille et est menacé d’expulsion. Un autre lycéen Montassar y est déjà enfermé depuis plusieurs jours. L’audience de Camara devant le juge, pour exiger sa libération, a lieu ce samedi à 10h au TGI 49 bd de Lesseps (proche du METRO BOUGAINVILLE). Nous appelons à nous rassembler à ce moment pour lui témoigner de notre soutien, ainsi qu’à Montassar ! Soyons nombreux pour refuser ce monde de frontières et d’expulsions !
Les 2 lycéens du Lycée Brochier (Capelette) sont enfermés au centre de rétention du Canet et menacés d’expulsion. Leurs 400 camarades lycéens ont refusé de reprendre les cours, ont déployé des banderoles et exigent leur libération !

Repris du Collectif Soutien Migrants 13 – El Manba.

Nous avons appris ce soir l’arrestation au guichet de la préfecture de Aboubacar Camara, jeune guinéen demandeur d’asile.

Placé en procédure Dublin, il arrivait au terme des 6 mois de délai de transfert vers l’Italie, et est allé pointer à la préfecture aujourd’hui, comme il devait le faire.
Il a été arrêté au guichet, et conduit au centre de rétention pour être renvoyé en Italie.
Nous connaissons bien Aboubacar, venu à notre permanence. Il voulait travailler dans la mode et a commencé une formation dans ce domaine au lycée Brochier depuis la rentrée scolaire. Nous sommes scandalisés par cette arrestation, nous voulons la dénoncer.
Nous devons nous mobiliser, pour stopper cette vague d’arrestations et d’expulsions programmées. La place de ces jeunes est dans leur lycée !

Repris de RESF 13

Bönheur kebabs contre les frontières!

Viens manger des kebabs de seitan en soutien aux 31 personnes accusé-e-s de « solidarité » par le Tribunal d’Imperia, pour des actions en lien avec le camp No Border de Ventimiglia à l’été 2015.

Le Dimanche 15 Septembre à la Salle Gueule à partir de 20h : Bönheur Kebab contre les frontières ! Prix libre. Les sous seront reversé à la défense de ces gens contre leurs accusations bidons, et/ou à des espaces et groupes continuant le même boulot dans les environs de Ventimiglia.

Ce sera aussi l’occasion de sortir le second volume de la compile de punk acoustique/folk Burn Border Burn, en soutien aux mêmes caisses de solidarité. D’ici là, le premier volume est toujours en écoute là : https://busstoppress.bandcamp.com/album/burn-border-burn

 

Hommage du CD au collectif St Just

Le conseil départemental , lors d’un jugement explique que la situation du mineur qu’il doit prendre en charge n’est pas urgente car saint Just est un « établissement » qui assure un  » accueil raisonnable avec nourriture, vêtement et accompagnement éducatif » aux mineur qui y sont héberges.
Le CD se dédouane une fois de plus de ses responsabilités. en disant que « l’établissement » st Just est là !!!
DONC où est notre subvention de fonctionnement 2019 pour établissement st Just accueillant des mineurs ??!!!

St Just a été ouvert pour dénoncer la non prise en charge des Mineurs Non Accompagnés et des demandeurs d’asiles.
Même si l’éloge faite à st Just sonne comme une reconnaissance des épreuves traversées par les habitants et du travail effectué par les solidaires, nous sommes un squat et à cause de leur irresponsabilité le squat offre un accueil toujours plus compliqué car saturé

Les demandeurs d’asile bientôt privés d’argent liquide

Les demandeurs d’asile ne pourront plus effectuer de retrait en liquide. C’est une mesure, annoncée au cœur de l’été, qui risque de compliquer encore un peu plus le quotidien des exilés demandant l’asile en France. Ceux-ci bénéficient d’une aide de 6,80 euros par jour – soit 204 euros par mois [1] – le temps que leur dossier soit instruit. Il leur est ainsi remis une « carte d’allocation » qui leur permet de retirer de l’argent liquide – cinq retraits maximum chaque mois – pour effectuer leurs achats et paiements (rappelons qu’un demandeur d’asile a rarement la possibilité d’ouvrir un compte bancaire classique).

Sans aucune concertation, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a adressé un courrier le 23 juillet aux gestionnaires d’établissements d’accueil de migrants : cette carte d’allocation est transformée en carte de paiement – comme une carte bancaire – mais sans son ancienne fonctionnalité pour retirer de l’argent liquide. « Elle permettra gratuitement 25 paiements, dans la limite de son solde, précise l’Ofii sur son compte Facebook. Au-delà, il sera décompté 0,50 € par opération. »

Continuez à lire l’article sur bastamag.net

Délit de solidarité : le guide est là !

Délit de solidarité : le 6 juillet 2019 marquera le premier anniversaire de la décision du Conseil constitutionnel consacrant la fraternité comme principe à valeur constitutionnelle. Une année où les poursuites et intimidations à l’encontre des solidaires ont gagné en légitimité dans le discours politique, en dépit de la reconnaissance du principe de fraternité.

Procès des « 7 de Briançon » accusés d’avoir aidé à « l’entrée irrégulière » en prenant part à une manifestation entre l’Italie et la France, intimidations répétées des maraudeurs dans les Alpes, condamnations sur divers motifs tels que la diffamation, dégradation de bien, faux et usage de faux… le délit de solidarité continue d’être d’une brûlante actualité en France. Mais également dans toute l’Europe où les solidarités sont attaquées, que ce soit en Méditerranée pour des actions de sauvetage mises en place par des ONG ou des pêcheurs, dans les aéroports pour des actions d’opposition à des expulsions, dans les maisons où les citoyens et citoyennes s’organisent pour accueillir dignement.

C’est dans ce contexte que le collectif Délinquants solidaires rend public un nouvel outil intitulé « Délit de solidarité : le guide ». Il s’adresse à tou·te·s celles et ceux qui se mobilisent en solidarité avec les personnes exilées, migrantes, sans papiers en France. En partant des questions que peuvent se poser les personnes solidaires quand il s’agit d’hébergement, d’opposition à des expulsions, de transport, etc., cet outil propose des éléments pour comprendre le cadre légal et les enjeux soulevés ainsi que des conseils pratiques afin d’agir sans être intimidé·e.

Bref, un vrai guide pour se mobiliser en solidarité ! À diffuser sans modération.

Pour télécharger le guide, c’est ici : guide_A5_délinquants_solidaires_web

Des prisonniers ont brûlé une cellule au CRA de Vincennes

source: paris-lutte.info

Le 8 juillet, des prisonniers du centre de rétention de Vincennes ont mis le feu à une cellule pour protester contre leur enfermement. Voici le témoignage de l’un d’eux.

« On a allumé le feu. Après on est restés bloqués dans la cour dehors du midi jusqu’au soir. Ici on nous considère comme des chiens, on ne nous respecte pas, on nous parle mal, on n’a aucun droit contre la police. La police nous insulte, l’autre jour un policier m’a filmé je lui ai dit d’arrêter, je lui ai dit qu’il n’a pas le droit, qu’on n’est pas des singes, il filme pour mettre sur son mur facebook et rigoler. Le policier à répondu que si, on est des singes.

On est des animaux pour elles et eux, on peut rien faire, on se fait taper et on doit fermer notre gueule. On ne peut pas répondre si on se fait taper. Si on répond on va en prison, après le vol arrive plus vite. L’Aspham (associations au CRA de Vincennes), le Juge des Libertés et les keufs ils travaillent ensemble.

Et puis le JLD c’est de la merde. Y a quelqu’un dans le CRA qui a les papiers espagnols, qui a toute sa vie là-bas et ils ne le laissent pas sortir, le JLD veut pas l’envoyer en Espagne. Y en a un autre au bout de 88 jours (durée d’enfermement : 90 jours) il a été déporté avec la force physique, amené à l’aéroport et dans l’avion.

Les médecins n’ont pas donné un certificat à quelqu’un qui s’est cassé le bras au CRA pour l’amener à l’hôpital. Ils ne l’ont jamais amené à l’hôpital. Un autre qui était diabétique il n’avait pas accès à l’insuline, quand il faisait des crises il tombait par terre.

Ici c’est l’angoisse, que des problèmes, personne ne rigole, y a que des insultes avec les keufs. On ne sait pas quand on va sortir, quand y aura un vol. Le CRA c’est comme une peine de prison. »

Un prisonnier du CRA de Vincennes

Solidarité avec les révolutionnaires soudanais

Depuis Marseille, solidarité avec les révolutionnaires soudanais. Halte aux massacres du peuple par la junte militaire ! Halte à l’interventionnisme des États dictatoriaux saoudiens et égyptiens qui soutiennent la junte militaire. Halte à Hemmeti, le janjawid nourri par Bachir et qui massacre les Darfouris depuis presque 20 ans, qui maintenant réprime à Khartoum, Atbara, Elnahud ! Le peuple veut la chute des régimes. Solidarité internationale ! Liberté, paix et justice !

Communiqué de presse de la nouvelle Maison du Peuple Marseillaise

A la suite de la manifestation de samedi 1er juin, un ancien pôle emploi situé au 57 rue Brochier a été rendu au peuple. Abandonné depuis une année, il a été reconverti en maison du peuple. La police est actuellement devant.

Votre Pôle Emploi vous informe.

A Montpellier, Saint-Nazaire, Caen, le Pouzin déjà les Maisons du Peuple fleurissent et aujourd’hui, pour vous, c’est à Marseille qu’on libère des espaces !

Depuis de trop nombreuses années les soulèvements sociaux se voient marginalisés et méprisés par les politiques. Après six mois de lutte des Gilets-Jaunes, le gouvernement n’a répondu qu’avec la violence de la répression policière. Aujourd’hui nous dénombrons de trop nombreu.x.ses bléssé.e.s, mutilé.e.s et emprisoné.e.s et ici, à Marseille, notre pensée va tout particuliérement à Zineb Redouane tuée par la police le premier décembre dernier lors d’une manifestation.
Ici, à Marseille, six mois après la mort de huit personnes dans les effondrements de la rue d‘Aubagne, la Mairie n’a répondu qu’avec violence et mépris habituel et ce sont 3000 expulsé.e.s qui se retrouvent face à sa scandaleuse ingérance. D’autre part c’est tou.te.s les Marseillais.e.s qui subissent au quotidien la politique mafieuse de détournement de fonds publics, une gestion catastrophique de la ville ainsi qu’une épuration sociale criminelle.
La discrimination d’Etat des dits “étrangers” pousse tragiquement à une montée du racisme et de la xénophobie et aujourd’hui, en France et plus largement dans le monde, et les politiques migratoires se font chaque jour plus répressives et meurtrières.
Notre respect va à toutes celles et ceux qui luttent contre les violences sexistes et ici à Marseille, aux travailleuses de NH Hôtel qui s’organisent contre le partage du monde dont elles font les frais.
Alors que les politiques économiques creusent chaque jour un peu plus les inégalités sociales, alors que le système capitaliste actuel détruit et saccage la planète au profit de l’économie, il est plus que jamais évident qu’il n’y a rien à attendre des Macron, Gaudin ou politiciens en tous genre. Prendre l’esprit d’initiative, travailler depuis le peuple les problématiques sociales, questionner et changer radicalement les logiques qui depuis trop longtemps nous poussent vers le goufre, c’est pour cela aujourd’hui que votre pôle-emploi de la rue Brochier se change en Maison du Peuple !

Ce batiment négligemment laissé à l’abandon alors que les necessités de logement se font de plus en plus évidentes dans cette ville, que les crêches et les espaces d’émancipation sociale nous manquent cruellement, nous proposons d’ouvrir cet espace pour fabriquer nous même ce dont on nous a privé.e.s. Espace de création, de partage, de formation, de soutien, d’accueil, de reconversion, de refléxions, d’actions, de solidarité, de planification, de rencontre, d’épanouisement populaire, d’autodéfense, d’organisation. Rien que ça ! Ce lieu se propose d’être une base collective pour les luttes d’ici et d’ailleurs, un espace ouvert à qui le veut pour prolonger cette aventure.
Pour cela nous avons besoin de vous, car du travail il y’en a !

La première grande Assemblée Générale se tiendra ce lundi 3 juin à 18h. Venez, seul.e.s ou en collectif, pour voir les lieux et élaborer ensemble ce que sera ce lieu.

A l’heure actuelle, la police encercle le bâtiment pour tenter de l’expulser, mais nous ne cederons pas !
Rejoignez-nous au 57 rue Brochier !

Nul besoin d’expulser la Mairie. Nous avons décidé d’ouvrir la notre. Notre Maison du Peuple.