Rassemblement contre les expulsions des squats

Communiqué des habitant.e.s du 1 place Sadi-Carnot :

Nous sommes une 30aines de personnes à vivre dans ce bâtiment dont 11 enfants et bébés. Certaines sont arrivés en Mars, d’autres à partir de septembre. Nous n’avons pas eu d’autres choix que d’occuper ces appartements vides. Nous voulons louer notre propre appartement mais sans les papiers nous ne pouvons pas travailler et c’est impossible de louer un logement. On peut appeler le 115 plein de fois, mais il n’y a jamais de place, ou alors c’est que pour quelques jours et après on doit retourner dehors. Quelles solutions on a ? Comment faire pour protéger nos enfants ? Nous avons très peur d’être expulsé.e.s de chez nous, nous avons trouvé un refuge ici, nous nous sentons en sécurité, nos enfants peuvent aller à l’école et ont un endroit où faire leurs devoirs. Nous n’avons nul part où aller ! S’il vous plaît ne nous expulsez pas !

Voici les revendications des habitant.e.s :

Nous, personnes demandeuses d’asiles ou sans papier, demandons

  • L’arrêt des expulsions sans relogement.
  • De vrais logements, pas des hôtels temporaires et insalubres (où nous sommes entassés dans une seule pièce sans pouvoir cuisiner, sans chauffage, avec des punaises de lits…).
  • L’application de la trêve hivernale et sa prolongation jusqu’à juin au vu de la situation sanitaire.
  • Rester dans ce bâtiment ou la réquisition d’un autre bâtiment vide.
  • La prise en charge des mineurs isolés.

Communiqué des soutiens :

En Mars 2020, lors du premier confinement, des personnes (des familles avec des nouveaux nés, des enfants, des mineurs isolés, des jeunes majeurs , des moins jeunes..) n’ayant pas de chez soi pour se confiner, y trouvent refuge. D’autres se joignent à eux dans le reste des appartements vacants en septembre 2020. De quoi redonner un peu de vie dans cette rue fantôme.
En novembre, une porte métallique anti-squat est posée au domicile d’une famille pendant qu’elle est partie faire les courses. Elle se retrouve à la rue, la moitie de ses affaires sur le palier ! Tout ça malgré le fait que dans la loi seule une décision de justice peut les expulser.
Zèle de la préfecture, de la police, de l’huissier, du propriétaire ou du gestionnaire ?

C’est que ces occupations d’appartements vides, n’est pas au goût du propriétaire Primonial Reim (un fond d’investissement qui possèdent 1 178 bâtiments), ni de son antenne parisienne Marseille city, ni de son gestionnaire local Oiko (8 rue de la République à Marseille). Si si tout ça c’est la même « Big compagny » il faut bien cacher le magot !
Fin janvier, les rendus des jugements de procès sont inédits pour des familles avec enfants en bas ages : Obligation de quitter les lieux immédiatement, pas de trêve hivernale, pas de délais, en pleine période de Covid-19 ! le Covid-19 démultiplie la précarité et rend encore plus insupportable la situation de celles et ceux qui vivent à la rue. Tandis que Primonial Reim, lui, pourra construit son hôtel de luxe, ce qui fera grimper son titre en bourse mais qui dans la réalité restera vide, Covid oblige.

Les habitant.e.s ont peur notamment car ils et elles ne sont pas sûr.e.s que les deux derniers appartements (dont on a pas de nouvelle de la procédure judiciaire) les protègent d’une expulsion du bâtiment. Surtout au vu des précédentes expulsions illégales qui ont déjà eu lieux dans ce bâtiment. Leur peur est aussi nourrie par le fait que récemment une nacelle géante est venue enlever leurs banderoles qu’ils et elles avaient mises aux fenêtres.

Les habitant.e.s de Sadi-Carnot ne sont pas les seul.e.s. Des dizaines d’autres squats sont dans la même situation et peuvent se faire expulser à tout moment. De nombreux autres se font expulser dans l’invisibilité. Alors que le gouvernement dit prolonger la trêve hivernal jusqu’à fin juin, dans la réalité de nouvelles méthodes sont déployées par la préfecture à Marseille pour réprimer davantage les squats (expulsions illégales, coups de pression, menaces…). La loi ASAP qui va réduire encore plus les droits des personnes occupant des appartements vides, et faciliter leurs expulsions sans procédure juridique.

DROIT POUR UN LOGEMENT POUR TOUS ET TOUTES REVENDICATIONS APRÈS L’EXPULSION DES HABITANT.ES DU « PETIT SÉMINAIRE »

Nous, personnes en situation de migration, demandeuses/demandeurs d’asile ou sans papiers,
vivions depuis environ un an au squat du Petit Séminaire parce que les politiques d’État nous ont laissé.e.s à la rue. Les institutions ont l’obligation de proposer des hébergements aux demandeurs et demandeuses d’asile tout au long de la procédure ! Dans la réalité nous sommes obligé.e.s de squatter et on se fait expulser !
Le 24 novembre, la police est venue pour nous demander de partir en invoquant l’insalubrité du bâtiment, donc « afin de garantir notre sécurité », sans proposer aucune alternative. Quelques jours plus tard, un incendie a accéléré l’obligation de quitter les lieux. Un feu… le même incident qui a également eu lieu juste avant l’expulsion du squat de Saint Just cette année-là à Marseille et en a accéléré l’expulsion. Une enquête est actuellement en cours par rapport à l’incendie au squat de Saint Just.
Maintenant, après l’expulsion, environ 70 à 80 personnes étaient placé.e.s dans plusieurs hôtels qui nous ont été proposés par l’association Sara Logisol. Des hôtels 115 donc géré par la préfecture. La marie de son côté aurait dû se subroger à case du arrêté du péril du bâtiment, mais ils ont restés en silence.
Les conditions dans ces hôtels sont insupportables, mais si nous partons on va se retrouver à la rue. Nous sommes également dans l’incertitude permanente, car personne n’a communiqué combien de temps nous pouvons rester là, chaque jour on peut se retrouver à la rue. Nous sommes nombreux : des familles, des hommes seuls, des enfants, des femmes enceintes. Les conditions de vie à l’hôtel sont insupportables : nous n’avons aucun espace (2 par chambre), il n’y a pas de chauffage malgré le froid, il y a des punaises de lits, nous ne pouvons pas cuisinier… De plus nous n’avons aucune information sur le temps que nous allons passer ici.
Nous demandons un endroit où cuisiner librement. Nous demandons en endroit où il est possible de se reposer et être en paix.
Nous disons Stop aux expulsions comme celles des squats du Boulevard Dahdah, Saint Just et le petit Séminaire, où les gens se font jeter à la rue et où les autorités restent silencieuses vis à vis de cette situation d’extrême urgence.
La mobilisation va continuer, restez vigilant.e.s aux infos d’actions qui suivrons.
Des logements permanents et dignes pour les délogé.e.s !

Soutien aux occupations de logements vides

Marseille ce matin, rue de la République.
Occupation des logements vides.
Cette rue qu’on ne présente plus, vidée de ses habitant.es par les spéculateurs, sonne creux depuis tant d’années. Voir ces banderoles aux fenêtres fait à la fois plaisir mais dit aussi toute la force et le courage que ces familles doivent rassembler pour arracher le droit de vivre à l’abri. Et toute la rage qu’elles affichent pour garder ce toit, menacées d’expulsion en pleine trêve hivernale, sans aucune solution de relogement. Quel ordure peut-on bien être pour travailler à cela ?
Soutenons les.

APPEL À SOUSCRIPTION POUR « LA DAR CENTRE SOCIAL AUTOGÉRÉ »

Appel à souscription 5€/mois (ou plus si affinités) pour faire vivre

La Dar Centre Social Autogéré

! Le soutien c’est par ici :

https://www.helloasso.com/…/la…/formulaires/1/widget…

La Dar Centre Social Autogéré

est un lieu toujours plus en commun, un outil collectif mis au service du quartier et de ses dynamiques, des luttes et de ce qui nous anime dans nos vies marseillaises.
Ce nouvel élan nous a donné envie de repenser notre modèle économique en passant à un système de cotisation. En effet, quoi de plus normal pour un lieu en commun que d’inventer un modèle économique solidaire et communautaire?
Nous sommes aujourd’hui à la moitié du chemin pour financer les charges fixes du lieu (loyer, électricité, gaz, …). Couvrir la totalité des 1500€/mois permettra de continuer à conforter l’accès libre, gratuit et inconditionnel au centre social et mettre la salle de spectacle toujours plus au service du soutien des collectifs.
Nous en appelons donc à votre soutien en participant à cet appel à souscription. Nous proposons ainsi à celleux qui le souhaitent de participer: 1 balle, 5 balles, 10 balles par mois pour pérenniser un espace autogéré, un outil commun et mis à disposition de celles et ceux qui luttent pour transformer ce drôle de Monde, c’est pas mal non??!!
On vous laisse découvrir ça de plus près avec le lien Helloasso ci-dessus.
Force à vous!

Face aux expulsions et aux délogements, réquisition !

Une grande maison occupée en plein cœur de Marseille ! Face aux expulsions et aux délogements, réquisition ! Voici la déclaration de la trentaine d’habitant.es donnée à la presse ce matin :
« Nous occupons ce vaste bâtiment afin de nous loger dignement et de bénéficier d’un lieu stable où nous pouvons vivre normalement au quotidien. Nous sommes occupant.es sans droit ni titre de ce bâtiment, et nous revendiquons la réquisition du lieu. Nous sommes des familles et des personnes qui vivions dans des conditions difficiles, instables et stressantes. : à la rue, dans des hôtels ou dans des lieux occupés de manière précaire.
Nous médiatisons cette action pour nous protéger. Nous ne voulons pas être pris en photo ou que nos visages soient filmés. Vous avez vos questions, nous avons les nôtres.
Pourquoi vous ne nous demandez pas depuis combien de temps nous sommes à la rue ? Pourquoi vous ne nous demandez pas pourquoi nous ne voulons pas rester au 115 ? Pourquoi vous ne nous demandez pas quelles sont nos conditions de vie au 115 ? Parce que nous sommes obligés de partir/sortir à 7h et de rentrer à 18h. Parce qu’on peut pas inviter nos familles. Parce que dans les hôtels il n’y a pas de cuisine. Parce que dans certains hôtels il n’y a pas de chauffage. Parce que certain.es n’ont même pas de couverture ! Pour nous le 115 n’est pas une solution.
Allez plutôt demander à la Préfecture, à l’Office Français pour l’Immigration et l’Intégration (OFII) et à la Plateforme d’Accueil des Demandeurs d’Asile (PADA) pourquoi ils disent qu’ils s’en foutent de notre scolarité alors que nous voulons ou nous servirons la France dans le futur. Allez demander pourquoi les bébés dorment à la rue. Allez demander à l’OFII pourquoi ils coupent l’Allocation pour demandeurs d’asile (ADA) à des personnes qui sont hébergés chez un particulier, ou ‘ils squattent alors qu’ils ne donnent pas d’hébergements. De qui se moque-t-on ?
Allez demander pourquoi les places sont réservées aux personnes vulnérables. Allez demander à l’OFII c’est quoi une personne vulnérable ? Quand on peut pas travailler et qu’on a pas de ressources n’est-on pas vulnérable ?
Pourquoi vous n’enquêtez pas sur ces institutions (OFII, Préfecture et la Pada) qui nous laissent dormir à la rue ?
Nous avons besoin d’un logement stable où vivre normalement, où nous pouvons dormir dans une chambre, cuisiner librement, accueillir notre famille et nos ami.es, être tranquilles. Parce qu’on en a marre, parce que c’est l’hiver, parce qu’on ne vas pas attendre des années que les pouvoirs publics fassent leur travail, nous occupons et habitons ici.
Un lieu repère, un lieu repos, un lieu d’accueil. Un lieu de vie. Un logement digne. »
Plus d’infos à venir…

ASSEMBLÉE PUBLIQUE CONTRE LES CRA JEUDI 8 OCTOBRE 2020 A 17H30 AU MANBA, 8 RUE BARBAROUX

Le CRA (Centre de Rétention Administrative) est une prison pour sans-papiers. Chaque année, environ 50 000 personnes y sont enfermées (un record en Europe), criminalisées pour la simple raison qu’elles n’ont pas les « bons » papiers.
Aujourd’hui, cet enfermement est rendu encore plus insupportable par la crise sanitaire. Beaucoup sont enfermés jusqu’à 90 jours, le maximum légal, alors même que leur expulsion est rendue impossible par la fermeture des frontières et l’annulation des vols.
Les CRA permettent notamment à l’État français d’expulser en masse les migrant·es qu’il juge indésirables. C’est également un moyen de casser les mouvements collectifs de sans-papiers, dissuadés par la menace de l’emprisonnement.
Les CRA sont des lieux d’enfermement et de privation de liberté, où les violences  policières,  les  menaces et les humiliations sont  quotidiennes : insultes racistes et sexistes, alimentation exécrable et pas adaptée (nourriture haram pour les musulman·es), mauvaise hygiène, refus de soins, absence de chauffage l’hiver, isolement, écrasement des mouvements collectifs, etc.
Pendant le confinement, quelques CRA en France ont été vidés de leurs retenu·es, comme à Marseille fin avril. Le CRA du Canet a réouvert en juillet 2020. Malgré les risques et la répression, les détenus du CRA se sont révoltés :
Fin août 2020, les retenus du CRA de Marseille se sont mis en grève de la faim pour exiger leur libération, alors que 5 cas de coronavirus venaient d’être confirmés au sein de la PAF (Police aux frontières) qui surveille le centre.
Malgré ces risques sanitaires, malgré ces révoltes, et malgré l’impossibilité même d’expulser des personnes vers des pays qui ont fermé leurs frontières avec la France, l’État maintient les CRA ouverts, pour le plus grand bonheur d’entreprises collaboratrices telles que Eiffage, Bouygues, Vinci et Onet qui prospèrent sur l’enfermement.
Face à cette situation, il nous paraît urgent de s’organiser pour revendiquer la fermeture du CRA du Canet, et de tous les CRA de France. Les détenu·es dans les CRA ne manquent pas de détermination à résister. Pour faire circuler la parole de celleux qui luttent à l’intérieur et relayer leurs revendications, pour renforcer la solidarité à l’extérieur, pour dénoncer les vautours qui prospèrent sur leur dos…
 
Face aux CRA, organisons la riposte.
Ce soir jeudi 8 octobre 17h30 au 8 rue Barbaroux (métro Réformés)

Nouveau Programme pour l’année

Pour la rentrée de cette année, le planning des activités a été mis a jours.

Les cours de français qui se déroulaient au local maintenant sont déplacés au Parc Longchamps.

Le programme va peut être évoluer en fonction de la situation sanitaire.

Pour voir le nouveau programme cliquez ici ou allez sur la page Activités

Rassemblement pour exiger la fermeture du CRA de Marseille Mardi 01/09/2020 à 17h devant la Préfecture de Marseille

L’association lycéen « Conscience », le collectif « Soutien migrants 13/el Manba » et la Coordination des Sans Papiers 13 appellent à un Rassemblement devant la Préfecture pour exiger la fermeture du CRA de Marseille

Mardi 01/09/2020 à 17h devant la Préfecture de Marseille, Place Félix Baret

Les retenus du centre de rétention à Marseille sont en grève de la faim depuis quelques semaines pour protester contre leur enfermement et dénoncer les conditions en pleine crise du Covid-19.
Depuis, les proches des retenus du Centre de rétention à Marseille alertent la mairie du 14ème, le Comité d’Intérêts de Quartier du 14ème, Mme la maire, plusieurs députés parlementaires et la
préfecture sur les conditions insupportables des retenus dans le Centre de Rétention à Marseille, appels restés jusque là sans réponse.
Un premier rassemblement devant le CRA de Marseille a été organisé le 25/08 pour soutenir la lutte des personnes à l’intérieur.

Continuons à faire circuler la parole des personnes enfermées et mobilisons nous contre les autorités responsables !

Nous, sans papiers et solidaires des personnes sans papiers, soutenons depuis l’extérieur la lutte et les revendications des retenus du CRA.
Nous demandons la fermeture du CRA de Marseille et de tous les CRA de France.

Destruction des Centres de rétention !
Régularisations de toutes les personnes sans papiers !
Liberté de circulation et d’installation !

Voici une lettre qui va être déposée à la Préfecture dans les prochains jours par des proches et soutien des retenus, suivie d’une mobilisation nationale devant les CRA:

« Actuellement, dans plusieurs Centre de Rétention Administratif CRA (Mesnil-Amelot , Rennes, Nîmes ,Lesquin, Vincennes, Marseille le Canet …et d’autres) des retenus sont en grève de la faim !
Ultime moyen de protester, d’essayer de faire entendre leurs revendications, pour que leurs droits soient tout simplement appliqués et non bafoués, que les autorités arrêtent l’enfermement dans ces
Centres car c’est totalement inutile;
Cette rétention apparaît, ainsi disproportionnée, elle ne ferait qu’augmenter les souffrances et les traumatismes chez les personnes retenu car l’éloignement ne s’effectue pas dans leur pays même au bout de X jours d’enfermement …. !
C’est priver de liberté illégalement, un abus politique de l’enfermement des sans papiers car si c’est pas de la détention c’est de l’enfermement illégal qui parfois dure pendant des semaines…voir des mois ! dans des conditions intolérables !
Toutes ces pratiques doivent cesser sur les étrangers en situation irrégulière. La France est le pays de l’Union européenne qui enferme le plus de personnes étrangères au seul motif qu’elles ne peuvent pas présenter le bon papier au bon moment lors d’un contrôle de police !!! Mais tout le monde s’en fiche de ce qui se passe réellement et peu importe que des personnes mettent leurs vies en danger ( un gréviste de la faim a été hospitalisé deux fois ), au bout de la troisième fois, les pompiers n’ont pas eu accès au centre pour subvenir aux soins nécessaire du retenu… C’est sans compter, sur le service médical souvent absent, ou avec des permanences inaccessible dans les centres ; Comme en ce moment ; la propagation du coronavirus dans plusieurs CRA ( il y a des cas positif; des retenus, agents de police au sein des établissements) ; où depuis plus d’ une semaine aucune mesures sanitaire, ni les gestes barrières ont été instaurés au seins des établissement, rien n’a changé dans les établissement, aucunes mesures des gestes barrières n’est respectées ni dans les parties commune, ni au réfectoire, tout comme dans les chambres ; où logiquement un confinement s’impose pour certains puisque il y a des cas positif dans les établissements.on ne fait rien! comme
si rien été afin de protège la santé des retenus ….c’est intolérable et inacceptable qu’on puisse prendre autant de risques dans ces établissements!
Lors de « la première vague de contamination « de nombreux CRA ont été fermé grâce à la lutte des retenus et à la solidarité des soutiens à l’extérieur . Tout cela démontre, que les autorités compétentes ne sont pas capable, et sont dans total incapacité d’assurer et d’apporter des mesures sanitaires nécessaires au sein de tous les CRA de France afin de protéger au mieux les retenus.
Encore de plus des violences physique et psychologique de la part de certains Agents Polciers aux opinions racistes, non assistance aux personnes en danger lorsque des retenus tente une tentative de suicide.
De plus, malgré le contexte actuelle, où les expulsions sont difficilement applicable et réalisable, les arrestations et l’enfermement des sans papiers ou personnes en situation irrégulière continue…
Les frontières sont fermés, l’enfermement deviens encore une fois de plus complètement intolérable!
Sans même que des solutions alternatives soient trouvées et examinées pour chacun en fonction de leur situation personnelle;
Les dossiers de chacun, sont à peine regardé, ou examiné personnellement comme il se doit par les juges ; c’est tout simplement intolérables, que les juges agissent ainsi !
La plupart des retenus ils ne voient même pas les juges, où les audiences se passent par vidéoconférence en quelques minutes à peine la juge a statuer, c’est aberrant ! et d’une violence psychologique, que les juges ne prenne pas la peine d’examiner les situations de chacun alors que derrière chacun retenu très souvent, il y a des femmes, des enfants, des familles…

« Tout cela doit cesser au plus vite! »